sommeil
de l'arbre
vertical
du souffle de la terre
aux rêves de lumière
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sommeil
de l'arbre
vertical
du souffle de la terre
aux rêves de lumière
motel
mot-valise
pour l'Amérique
lieu
commun
pour le cinéma
orgue
vitraux
air et lumière
pour combler le vide
d'absolu
Soleil, le grand -
non pas le jour
celui qui dure
des plombes
- le sec, ce coup
irrévocablement léger.
Pierre ALFERI, La voie des airs, POL, 2004
Nuit d'insomnie. J'ai pensé au langage avec tristesse. Pourquoi est-ce que j'écris ? J'ai répondu par cette scène imaginaire. Je vis au Tibet, seule, dans une cabane. Je ne parle jamais avec personne puisque j'ignore la langue de mes voisins. Écrire est ma plus grande ingénuité. C'est comme vouloir contenir ce qui déborde. Dans mon cas, c'est le rêve. Le silence, maîtrise surveillée. Écrire dès lors pour défendre tout cela. Pour mériter mon espace silencieux.
Alejandra PIZARNIK, Journaux 1959-1971, trad. Anne Picard, José Corti, 2010
La vérité a la finesse de l'eau
ou de la brise qui souffle
recouvrant l'espace en tous lieux.
Ne t'entête pas à contredire ; tu en serais aveugle ;
cherche à comprendre et tu auras raison !
Âmadou HAMPÂTÉ BÂ, Bain rituel, Classiques africains, 1974
L'urgence, pour entendre le monde et tous ses vivants, n’est pas de se taire (même si dans certains cas ce serait déjà pas mal) mais d’exercer avec soin ses responsabilités de vivants parlants, car la manière dont on parle (et dont on se parle) du monde, dans le monde, compte pour le monde.
Marielle MACÉ, Parole et pollution, AOC
oscillations
le son
excentrique
du triangle