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vie - Page 4

  • Nombres 21, 22 (commentaire 6)

    vin,récoltes,cave,grenier,

     

     

    Entre vin sous vos pieds et récoltes au-dessus de vos plafonds, ne vous laissez pas griser

    De la cave au grenier ne voyez pas votre corps, et pas votre vie dans le pain et le vin

    qui ne sont que grains, vapeurs, poussières

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Tirés des sables, Travaux domestiques ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Hubert HADDAD et la RIVIÈRE

    rivière,

     

    rumeurs de tête, une rivière me traverse

    c'est la vie qui m'échappe

    l'épanchement rêvé du temps

     

    les yeux clos, j'entends la voix des pêcheurs

    le son des cloches, tout en pampre musical

    quelle fraîcheur à travers moi

     

    Hubert HADDAD, Oxyde de réduction, Dumerchez, 2007.

     

     

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  • Nâzim HIKMET : SANS BORNES

     

     

    Fini, dira un jour notre mère Nature,

    fini de rire et de pleurer, mon enfant

    et recommencera à nouveau la vie sans bornes

    qui ne voit pas, qui ne parle pas, qui ne pense pas.

     

    Nâzim HIKMET, Il neige dans la nuit et autres poèmes, Poésie-Gallimard 1999.

     

     

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  • Des TRACES d'HENRI MESCHONNIC

     

     

    mais nous

    ne faisons que suivre

    des traces

    nous-mêmes ne sommes

    que des traces

    de la vie

    c'est pourquoi il nous faut tant

    nous tenir pour ne pas nous perdre

    tant entendre ce qu'on dit

    sans savoir

    tant voir ce qu'on

    cotoie sans le voir et moins

    on reconnaît l'invisible

    plus on devient invisible

     

    Henri MESCHONNIC, Je n'ai pas tout entendu, Dumerchez, 2000.

     

     

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  • La LEÇON de Roberto JUARROZ

    nénuphar,

    La vie prend sa leçon

    du mouvement de ce qui ne vit pas :

    des constances de l'eau,

    des décisions du vent,

    des rythmes muets d'une pierre.

     

    La vie prend sa leçon

    des mouvements plus assurés qu'elle.

     

    Roberto JUARROZ, Poésie verticale, Trad. R. Munier, Points Poésie Fayard, 1989.

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  • Kiki DIMOULA : et VOGUE la BARQUE

    ...

    Coûteuse idée, la vie.

    On affrète un monde

    pour faire le tour d'une barque.


    Kiki DIMOULA
    , Je te salue Jamais, 1988,

    Poésie-Gallimard, 2010, Trad. Michel Volkovitch.

     

    barque,

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  • C'EST dans les VIEUX SOUPAULT...

    Say it with music

     

    Les bracelets d'or et les drapeaux

    les locomotives les bateaux

    et le vent salubre et les nuages

    je les abandonne simplement

    mon coeur est trop petit

    ou trop grand

    et ma vie est courte

    je ne sais quand viendra ma mort exactement

    mais je vieillis

    je descends les marches quotidiennes

    en laissant une prière s'échapper de mes lèvres

    À chaque étage est-ce un ami qui m'attend

    est-ce un voleur

    est-ce moi

    je ne sais plus voir dans le ciel

    qu'une seule étoile ou qu'un seul nuage

    selon ma tristesse ou ma joie

    je ne sais plus baisser la tête

    est-elle trop lourde

    Dans mes mains je ne sais pas non plus

    si je tiens des bulles de savon ou des boulets de canon

    je marche

    je vieillis

    mais mon sang rouge mon cher sang rouge

    parcourt mes veines

    en chassant devant lui les souvenirs du présent

    mais ma soif est trop grande

    je m'arrête encore et j'attends

    la lumière

    Paradis paradis paradis

     

    Philippe SOUPAULT, Georgia, 1926.

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  • Antoine ÉMAZ : la VIE DURE

    À certaines heures, je retombe sur ce que j'ai déjà écrit parce que l'essentiel ne bouge pas, ou peu. C'est la vie qui dure trop.

     

    Antoine ÉMAZ, in revue 303 n° 123 "Écrivain... Et à part ça, vous faites quoi ?".

     

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