pain
lancé aux poules
flaques
ou marcher
cour
des miracles
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pain
lancé aux poules
flaques
ou marcher
cour
des miracles
casser la croûte
du pain
quotidien
du jour
long
qui dit
et redit
nappes de brume
à secouer
pain de ce jour
à picorer
Entre vin sous vos pieds et récoltes au-dessus de vos plafonds, ne vous laissez pas griser
De la cave au grenier ne voyez pas votre corps, et pas votre vie dans le pain et le vin
qui ne sont que grains, vapeurs, poussières
La journée était un combat, le pain est la forme apaisée de son butin
Blanche la mie partage sa chaleur, quand ténébreux se trouble le visage de l'ennemi
Ce serait un ange mais il s'est évanoui ; ne me restent que les miettes de la boulange
Pour moi, écrire de la poésie, c'est comme descendre à la boulangerie et acheter mon pain.
Yehuda AMICHAÏ, cité ici par Emmanuel MOSES.
La porte lourde
de vieux chêne
et l'odeur
de la fumée,
la nappe blanche,
le pain chaud.
Venez passants.
Outre le monde
il est
un monde-giroflée.
Jean-Damien ROUMIEU, Revue Multiples n° 78.
... le poète marche comme dans un poème invisible inauguré par un vieux marocain qui se penche sur un morceau de pain, le dépoussière, l'embrasse et le dépose dans la brèche d'un mur à la portée des oiseaux.
Mahmoud DARWICH, À Rabat, in Décharge n° 145, Trad. Mohammed El AMRAOUI.
Suit une évocation du poète par Anas ALAILI, très élégante également.