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Poésie - Page 99

  • Michel BESNIER : POÉSIE au RAYON FRAIS


    Michel BESNIER publie aux Éditions Motus Mon kdi n'est pas un kdo, dont le théâtre est un supermarché. Au poète rien d'impossible.

    « Ce livre est à consommer avant le 25-05-2045 », et on y lit que :


    L'étalagiste charcutier

    est un grand peintre

    qui joue avec tous les roses

    de sa palette


     

     

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  • TREIZE à la DOUZAINE


    Emmanuel HIRIART chronique pour Poésie Première n°44 un recueil de Jacques ANCET, L'Identité obscure :


    Treize chants composés de vers à treize syllabes...

    Mètre où l'alexandrin qui sonne toujours midi devient soluble, se dissout dans le mouvement d'une phrase sans fin, celle, flux d'appositions (comme un poème chinois), des romans de Jacques ANCET.


    Un alexandrin trouvé à quatorze heures, en somme.

     

     

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  • Les POÈTES qui FONT SUER


    Poursuivons notre lutte contre un des préjugés les plus récurrents sur les poètes, qui seraient toujours dans la souffrance :


    Pour avoir droit à s'exprimer, le désespoir doit être alchimisé. Le poète doit suer sa sueur de neige.


    Merci à Silvaine ARABO pour cette formulation recherchée, exprimée dans le n° 44 de Poésie Première.


    Et merci à tous les poètes que cela tenterait, de ne pas se trancher les veines devant leurs lecteurs.



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  • POÈTE d'AVANT

     

    D'UN POÈME PERDU DEPUIS LONGTEMPS ET RETROUVÉ


    Et maintenant que faire

    des mots nous faisions naguère

    rêvant d'incendies de forêt

    de maigres feux de broussailles


    Poussière de cendre répandue

    où subsistent de vagues traces

    de celui qui vivait ma vie au temps où je faisais

    la course avec mon chien

    Aujourd'hui je m'épuise

    à rattraper un arbre


    Poème

    frère blême et défaillant

    longtemps perdu de vue

    je te récuse


    Je récuse

    ta voix cassée

    ton odeur de cadavre


    ta trahison.


    Serge WELLENS, Il m'arrive d'oublier que je perds la mémoire, Folle avoine, 2006.


    Privilège de l'homme qui écrit : se confronter comme en un miroir à ce qu'il fut.

     

     

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  • Le DÉSIR selon CHAR

     

    Un court poème de René CHAR, pour cette époque de grandes villégiatures, qui peut s'appliquer, mais pas uniquement, aux juilletistes traîneurs de valises à roulettes :


    Désir, voyageur à l'unique bagage et aux multiples trains.


    La nuit talismanique, Albert Skira, 1972.

     

     

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  • TRANCHANT

     

    Luire et s'élancer - prompt
    couteau, lente étoile.

    René CHAR, La nuit talismanique, Albert Skira, 1972.

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  • Les POÈTES SONT de GRANDS ENFANTS

     

    Parmi les innombrables hétéronymes dont s'est paré Ivar Ch'vavar, notons celui de Serge VOUILLÉ, qui nous renseigne sur l'irrépressible goût des poètes pour le contrepet et le calembour de potache, indispensable à la désacralisation de leur fonction.

     

     

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  • Dans le FOUR du BOULANGER

     

    Rappelons que, strictement, la canicule n'est pas encore commencée.

    Mais il arrive, comme cette année, que la petite chienne soit pressée de pointer le museau...


    Retouche à la canicule


    le jour tremble sur place et compte

    du silence

    une à une les flèches dans la chair d'été


    Daniel BOULANGER (À quatre épingles, Grasset, 2002)


     

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