Un haïku de Georges FRIEDENKRAFT, tiré de la dernière livraison de la revue GONG (n°23 - avril 2009):
Ma bibliothèque
ce sont mes livres d'école
et les champs de blé
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Un haïku de Georges FRIEDENKRAFT, tiré de la dernière livraison de la revue GONG (n°23 - avril 2009):
Ma bibliothèque
ce sont mes livres d'école
et les champs de blé
Au 1er mai, point d'autre devoir que celui de mémoire.
Les boulangers, pour la plupart, tenant malgré tout boutique aujourd'hui, voici une retouche du Daniel du même nom:
au jardin solennel quand on ferme la grille
sur le ballet du souvenir
seul l'if en reste sur les pointes
grand écart et quadrille
semblent ne convenir
aux morts et leurs conjointes
(Daniel BOULANGER in Fenêtre mon navire, Grasset 2008)
Si vous n'avez pas aimé cet avril qui s'achève, voici la retouche qu'en propose Daniel BOULANGER:
enfant prodige
l'aube au lutrin des anges
ouvre sa partition d'oiseaux
plus rien n'est triste
pas même en noir de Chine
la veuve à la limite de la ville
songeant à des couleurs sauvages
(in A quatre épingles, Grasset, 2002).
Aujourd'hui, je ne suis pas là...
... car je suis ici.
Puisque le lune est morte ce soir (Pierrot, poètes et chats noirs...), voici pour ceux à qui elle manque, une retouche à la croyance, de Daniel BOULANGER:
avec son air de carriole dans la neige
la nuit de pleine lune
offre au fantôme sans fortune un siège
(in Fenêtre mon navire, Grasset 2008)
Ainsi vieillit s'usa disparut Alexandre
Lui qui ne ratait pas une U.V. d'Aristote
Il prit à Chéronée goût à la castagne
Thèbes boudait il en fit du ragoût
Athènes vint lécher ses orteils
L'empire avait besoin d'espace
vital hardi la piétaille
Darius au tapis en
Trois reprises le noeud
Gordien tranché
Persépo
Lis en
Cendres
Alain LANCE (in Ouvert pour Inventaire, Éd. Belfond)
Jean-Paul CHAVENT signe une riche 4ème de couverture au recueil Le Bel Endroit, de Pierre PEUCHMARD, qui vient de disparaître (Éd. Le Dé Bleu):
Le Bel Endroit, ce n'est pas un enclos. C'est le lieu véritable de la poésie. C'est le monde, si vous voulez. Mais vous ne voulez pas. Alors, de temps en temps, quelqu'un va au charbon, chercher ces choses lumineuses que vous avez laissé enfouir, anges scellés dont l'existence entrevue élargit l'espace, ramène à la vie le bel endroit.
Le vôtre, le mien, le sien.