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Poésie - Page 101

  • La DANSE (MACABRE) des CANARDS

     

    Le double numéro 191-192 d'Action Poétique publie Lorrains Imaginaires, de Geneviève HUTTIN, dont j'extrais pour ce jour d'Armistice:

     

    Marche, marche

    le canard décapité

    sa tête ni ses jambes ne sont à lui

    et l'uniforme non plus

    n'est pas à lui

     

     

     

     

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  • BACHELARD, le POÈTE et l'INSTANT


    C'est pour construire un instant complexe, pour nouer sur cet instant des simultanéités nombreuses que le poète détruit la continuité simple du temps enchaîné.

    (Gaston BACHELARD, Le Droit de rêver)


    L'ennemi du poète serait donc le temps, comme au mystique l'Histoire.


     

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  • BORNE to be DEAD

     

    Un dur rappel à la réalité, pour tous ceux qu'enivrent ces temps-ci les lilas:

     

    Et certes la mort

    est aussi dans la grappe du lilas

    puisque passent son odeur et sa grâce

    aussi vite qu'au ciel

    l'éclair du ramier

     

    Alain BORNE (La Dernière Ligne, Club du Poème, 1963).

     

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  • ECOLE BUISSONNIÈRE

     

    Un haïku de Georges FRIEDENKRAFT, tiré de la dernière livraison de la revue GONG (n°23 - avril 2009):

     

    Ma bibliothèque

    ce sont mes livres d'école

    et les champs de blé

     

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  • PREMIER MAI et DEVOIR DE MÉMOIRE

     

    Au 1er mai, point d'autre devoir que celui de mémoire.

    Les boulangers, pour la plupart, tenant malgré tout boutique aujourd'hui, voici une retouche du Daniel du même nom:

     

    au jardin solennel quand on ferme la grille

    sur le ballet du souvenir

    seul l'if en reste sur les pointes

     

    grand écart et quadrille

    semblent ne convenir

    aux morts et leurs conjointes

     

    (Daniel BOULANGER in Fenêtre mon navire, Grasset 2008)

     

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  • AVRIL

    Si vous n'avez pas aimé cet avril qui s'achève, voici la retouche qu'en propose Daniel BOULANGER:

     

    enfant prodige

    l'aube au lutrin des anges

    ouvre sa partition d'oiseaux

     

    plus rien n'est triste

    pas même en noir de Chine

    la veuve à la limite de la ville

    songeant à des couleurs sauvages

     

    (in A quatre épingles, Grasset, 2002).

     

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  • LÀ BAS SI J'Y SUIS

     

    Aujourd'hui, je ne suis pas là...

    ... car je suis ici.

     

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  • La CROYANCE du BOULANGER

     

    Puisque le lune est morte ce soir (Pierrot, poètes et chats noirs...), voici pour ceux à qui elle manque, une retouche à la croyance, de Daniel BOULANGER:

     

    avec son air de carriole dans la neige

    la nuit de pleine lune

    offre au fantôme sans fortune un siège

     

    (in Fenêtre mon navire, Grasset 2008)

     

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