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martineau

  • PORTRAIT du POÈTE en ANGUILLE

     

    Patricia MARTINEAU achève ainsi son recueil Les mots qui chalinent (Le Dé Bleu, 1999) :

     

    Les pêcheurs ont sorti leurs nasses

    Dans l'eau cont cachées mes frayeurs


    Et un nénuphar se referme dans votre paume.


    C'est peut-être le destin des auteurs comme des lecteurs de poésie : les uns tentent de ramener à la surface ce que les autres conservent malgré tout dans les profondeurs.

    En reste une fleur, qui ne s'offre qu'à demi...


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  • PLUS de SAISON

    VALSE DES DERNIERS FRIMAS


    Cueille cueille au-delà de l'île de tes cils

    filant de l'aile de fragiles jonquilles

    l'alouette tirelire tirelire l'alouette

    qui frissonne dans ton cœur.

    Aux fenêtres de l'éveil

    que meurent les nuages hagards

    les maigres minces brindilles

    l'épaisseur de l'ombre

    et la crainte du trop bas.

    Lumière nous appelle

    et nos peaux, d'anis et de miel

    tendres, de sève essaiment

    sous une pluie de lilas.


    Patricia MARTINEAU, in Les mots qui chalinent, Le Dé Bleu, 1999.


    La chronologie de tous ces éléments naturels est parfois un peu chamboulée comme cette année, les dernier frimas suivant jonquilles et lilas avec deux bons mois de retard...

    C'est qu'avant le réchauffement climatique, on avait pris soin d'inventer les spoutniks !


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  • ALLITÉRATION de SAISON (1/2)


    Relevé ceci dans un poème de Patricia MARTINEAU, qui nous place bien entre deux rangées de colonnes rayonnantes :


    paupières papillotes de peuplier


     Bonne route.

     

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