Patricia MARTINEAU achève ainsi son recueil Les mots qui chalinent (Le Dé Bleu, 1999) :
Les pêcheurs ont sorti leurs nasses
Dans l'eau cont cachées mes frayeurs
Et un nénuphar se referme dans votre paume.
C'est peut-être le destin des auteurs comme des lecteurs de poésie : les uns tentent de ramener à la surface ce que les autres conservent malgré tout dans les profondeurs.
En reste une fleur, qui ne s'offre qu'à demi...