Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jacques ancet

  • Jacques ANCET : LONG sur l'ÉTÉ


    Jacques ANCET raconte en vingt-quatre poèmes « Vingt-quatre heures, l'été » (Ed.Lettres vives, 2000).

    Ceux pour qui les vacances sont un moyen de porter attention à ce qui flotte dans l'air de l'été en retrouveront peut-être ici un bon parfum :



    Vingt-deux heures



    Dix heures. Les chiens aboient

    comme si on entendait

    l'envers brutal du silence.

    Comme si montait de la terre

    une violence de voix

    acharnée à mettre en pièces

    le calme à peine conquis

    des la nuit. De temps à autre

    ils se taisent et c'est, sans fin,

    un clignotement muet,

    un bourdonnement de bouches,

    quelque chose comme des

    lèvres entrouvertes, des mots

    sans suite qui s'éparpillent.

    Et puis les cris recommencent.

    Ils disent l'heure des dents,

    la salive, la brûlure,

    le noir qui s'est mis à luire,

    une obscure transaction

    de racines et de ténèbres,

    l'invisible connivence

    de l'étoile et du charbon.


     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • TREIZE à la DOUZAINE


    Emmanuel HIRIART chronique pour Poésie Première n°44 un recueil de Jacques ANCET, L'Identité obscure :


    Treize chants composés de vers à treize syllabes...

    Mètre où l'alexandrin qui sonne toujours midi devient soluble, se dissout dans le mouvement d'une phrase sans fin, celle, flux d'appositions (comme un poème chinois), des romans de Jacques ANCET.


    Un alexandrin trouvé à quatorze heures, en somme.

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent