vacances
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EN VACANCES (quelques jours)
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Les VACANCES selon MAIGRET
Les vacances, c'était la grasse matinée. Trois cent vingt jours par an, et davantage, chaque matin, en se levant avec le jour, il se promettait : Quand je serai en vacances, qu'est-ce que je me payerai comme sommeil !
Georges SIMENON, Les Vacances de Maigret, Presses de la Cité, 1948.
Et ce n'est pas la lecture de la presse cet été qui lui fera lever une paupière :
Sexe, argent, pouvoir : mais que fait le Quai des Orfèvres ? -
MONTAGNE, TOUR de FRANCE et VACANCES
La forteresse
Forteresse autrefois dressée à toiser de loqueteux moutons et quelques maigres ruisseaux, à contenir tous mouvements, soldatesque ou brigands
La roche devenue tendre, une fois l'an est vaincue, à la force noueuse du mollet des troupiers du Tour de France,
puis la pierre se fend le reste de l'été, au passage des foules jusque là montées, débandées sans même livrer combat
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Daniel BOULANGER : SORTIR du PETRIN
Fatigué d'attendre l'été ? Assommé par les rumeurs de la Coupe du Monde ? Daniel BOULANGER vous invite en vacances.
Et si vous êtes réfractaire à la poésie, il a l'élégance de circonscrire son propos dans un vers unique :
retouche aux vacances
quelques heures en îles sur le temps
in L'Esplanade, Grasset, 2010.
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HULOT : la POLITIQUE de la CHAISE VIDE
Mais puisqu'on vous dit qu'il est en vacances !...
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Jacques ANCET : LONG sur l'ÉTÉ
Jacques ANCET raconte en vingt-quatre poèmes « Vingt-quatre heures, l'été » (Ed.Lettres vives, 2000).
Ceux pour qui les vacances sont un moyen de porter attention à ce qui flotte dans l'air de l'été en retrouveront peut-être ici un bon parfum :
Vingt-deux heures
Dix heures. Les chiens aboient
comme si on entendait
l'envers brutal du silence.
Comme si montait de la terre
une violence de voix
acharnée à mettre en pièces
le calme à peine conquis
des la nuit. De temps à autre
ils se taisent et c'est, sans fin,
un clignotement muet,
un bourdonnement de bouches,
quelque chose comme des
lèvres entrouvertes, des mots
sans suite qui s'éparpillent.
Et puis les cris recommencent.
Ils disent l'heure des dents,
la salive, la brûlure,
le noir qui s'est mis à luire,
une obscure transaction
de racines et de ténèbres,
l'invisible connivence
de l'étoile et du charbon.