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Littérature - Page 13

  • Roy LEWIS GÉNÉRALISTE

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    Nous étions arboricoles, et nous voici des animaux de plaine ; végétariens, et nous voici carnivores, sans avoir ni les dents ni les jambes pour cela. Mais justement, je crois que notre force viendra de ce que nous ne sommes pas des spécialistes. Faudrait-il nous remettre à quatre pattes et nous faire pousser des canines ? Ce serait rétrograde. Les lions et les loups savent chasser. Mais quoi d'autre ? Rien du tout.

     

    Roy LEWIS, Pourquoi j'ai mangé mon père, 1960 et 1990 pour la traduction française de Vercors et Rita Barisse pour Actes Suds.

     

     

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  • GHOSTOPOLIS : un BON CONSEIL

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    ... lire par exemple Ghostopolis, de Doug TenNapel, Milady 2011.

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  • POUR SE DÉGOURDIR LES JAMBES : LA TORAH

    tav,torah,pied,jambe,habitude,

     

    Pourquoi le pied avant de la lettre Tav [ת] est-il brisé ? Pour t'enseigner que celui qui demande à étudier la Torah doit se briser les jambes* pour mieux s'y consacrer et se tenir plus bas que toutes les autres créatures.

     

    * Jeu de mots entre jambe et habitude qui se disent de la même façon en hébreu (réguel).

     

    Rabbi AKKIVA, Le livre des lettres, Trad. et note de Yeshaya DALSACE.

     

     

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  • LE CHARME DU RABBIN

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    Si les aveugles ('iverim) sont appelés "inondés de lumières" ou encore "éblouis", c'est pour ne pas heurter leur sensibilité. La Torah en effet considère souvent le fait d'être aveugle comme la conséquence d'une punition divine. Les rabbins, voulant s'écarter d'un tel sens qui ne correspond pas à leur théologie et ne pas condamner les aveugles, les appellent "inondés de lumière" (sagi nahor), expression laudative. Le mot invite à regarder un handicap de manière positive et à appréhender la réalité différemment.

    ...

    Sagi nahor est donc devenu l'expression générique pour désigner les euphémismes dans la littérature rabbinique.

     

    Pauline BÈBE, À l'ombre du tamaris, Presses de la renaissance, 2010.

     

     

     

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  • Annick de SOUZENELLE : le FRUIT de l'ŒUVRE

     

    Tout artiste, si maître soit-il, connaît cette expérience selon laquelle sa création reçoit de lui une première force vitale qui, très vite, impose son autonomie et oblige l'artiste à coopérer avec elle ; l'œuvre a sa force créatrice interne ; elle conduit souvent l'auteur là où il ne croyait pas devoir aller, comme si elle avait une conscience et une sorte de connaissance du fruit qu'elle porte.

     

    Annick de Souzenelle, La lettre chemin de vie, Albin Michel, 1993.

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  • Un MOT à la MODE : SURENCHÈRE

    On met aux enchères un Bonnard, assez mal fichu, mais savoureux ; c'est une femme nue, à sa toilette (...). Il monte assez péniblement à 450, 55, 60. Tout à coup j'entends une voix crier : 600 ! Et je reste stupéfait, car celui qui vient de crier cela c'est moi-même. Du regard, autour de moi, j'implore une surenchère car je n'ai nulle envie de ce tableau mais rien.

    André GIDE, Journal 1889-1939, NRF, 1939.

     

    nu,toilette,

    Ceci n'est pas un Bonnard.

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  • JE SUIS EN PAPIER

    Quelle est l'origine de Boko Haram?

    Il faut remonter à l’année 2000 pour trouver l’origine de ce mouvement, dont le nom officiel est "Jama’atu Ahlul Sunna Lidda’awati Wal Jihad" (communauté des disciples pour la propagation de la guerre sainte et de l’islam). Cette secte est mieux connue sous le surnom de "Boko Haram" : "boko" est la traduction en pidgin english de "livre" ("book") et "haram" signifie "interdit" (l’opposé à "halal", ce qui est "permis" par la religion). L’appellation "Boko Haram" marque donc le rejet des livres, et donc de l’enseignement à l’occidentale.

     

    Site de la RTBF, texte intégral ici.

     

    Hampate Ba disait que, quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.

    Ajoutons qu'à l'inverse, quand un livre brûle, c'est un homme qui meurt.

    farenheit 451,ray bradbury,

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  • SENGHOR : RAFRAÎCHIR nos OREILLES

    ... seul le poète dé-crypte, pré-sente, brûle, au soleil des paroles, les secrètes affinités entre les êtres et les choses, entre le visible et l'invisible, entre les Autres et moi, entre moi et moi-même. Et c'est pour "rafraîchir nos oreilles", comme on dit au Sénégal, mais, plus profondément, notre cœur par le labyrinthe des oreilles.

    Léopold Sédar SENGHOR, 1976.

     

     Que 2015 rafraîchisse nos oreilles !

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