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printemps

  • L'HIVER selon Jean-Baptiste PARA

    arbre,pierre,hiver,

     

    ...

    Toujours elle dort. Je ne verrai pas ses yeux.

    Je sais que la nuit habite au bord d'une plainte.

    J'appelle printemps les yeux où s'effacent

    les dettes de l'hiver. Devant le ciel

    son nom dicte le mien

    quand l'ombre seule est l'ancre qui pèse

    au bas de l'air profond.

     

    Jean-Baptiste PARA, La faim des ombres, Obsidiane, 2006

     

     

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  • PENSÉES

    oiseau,bleu,

     

    pensées

    sans suite

    déconcertantes

     

    excitées

     

    comme au printemps

    de cet Igor

     

     

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  • PRINTEMPS

    printemps,oiseaux,feuillage,

    Ouverture du printemps

     

    bonheur et insouciance

    prêtés aux oiseaux

     

    gagnants d'une loterie

    dont la roue nous trompe

     

     

     

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  • Valère NOVARINA et le PRINTEMPS

    neige,bouton,printemps,

     

    Printemps se dit ici en patois "sallifeu" : ça saille, saute, sort dehors : "feu" vient de foris... Le printemps dans les Alpes n'est pas un temps de renouveau aimable, de fraîcheur, c'est un temps de violence, pulsif ; il sort de la neige comme le printemps russe : c'est une percée, un débordement soudain, une invasion... Je recherche la forme germinative de la langue, son pouvoir de passer la mort.

     

    Valère NOVARINA, Devant la parole, POL, 1999

     

     

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  • Kiki DIMOULA : la MÉMOIRE qui TRICHE

    Autoconservation

     

    Ce devait être le printemps

    car le souvenir qui arrive

    saute par-dessus des coquelicots.

    Sauf si la nostalgie

    dans sa hâte,

    a mal vu le souvenu.

    Tout se ressemble tant

    au moment de la perte.

    Mais la mémoire est peut-être exacte

    et ce fond étranger,

    et les coquelicots issus

    d'une autre histoire,

    mienne ou étrangère.

    La mémoire fait des coups pareils.

    Par amour du beau ou par vanité.

    ...

     

    Kiki DIMOULA, Le peu du monde, 1971,
    Poésie-Gallimard, 2010, Trad. Michel Volkovitch.

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  • PRINTEMPS !

    Tu ris à pleins poumons, comme avril délivre tous ses pollens.

    Tu ris à gorge déployée, luette frémissante aux vents minces du matin.

    Tu ris de toutes tes dents, et fusent en perles blanches cerisiers et seringats d'un scintillement pareil.

    Du printemps tu sais tout, toi qui n'en comptes que cinq.




    Extrait d'un recueil de 2010 (les intimes auront fait le calcul) à paraître...
    mais où ?

    henri chevignard,rire,printemps

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  • PRINTEMPS LEVE-TOI BIEN VITE

    Comme sous le clairon du forsythia
    au pas de l'oie le printemps se radine

    D'une même immodestie
    un botaniste lui légua son patronyme


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