Tu ris à pleins poumons, comme avril délivre tous ses pollens.
Tu ris à gorge déployée, luette frémissante aux vents minces du matin.
Tu ris de toutes tes dents, et fusent en perles blanches cerisiers et seringats d'un scintillement pareil.
Du printemps tu sais tout, toi qui n'en comptes que cinq.
Extrait d'un recueil de 2010 (les intimes auront fait le calcul) à paraître...
mais où ?
Commentaires
Bon printemps à ton bout d'chou !...
Un chou au printemps ? et pourquoi pas un Printemps de Durcet en novembre ?!
Avec un an et demi de retard et toute mon admiration pour ce poème frais comme le pain et doux comme la brise.
bravo et merci
Christophe
Il n'y a pas de retard pour les compliments : on prend !
Merci.