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Valère NOVARINA et le PRINTEMPS

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Printemps se dit ici en patois "sallifeu" : ça saille, saute, sort dehors : "feu" vient de foris... Le printemps dans les Alpes n'est pas un temps de renouveau aimable, de fraîcheur, c'est un temps de violence, pulsif ; il sort de la neige comme le printemps russe : c'est une percée, un débordement soudain, une invasion... Je recherche la forme germinative de la langue, son pouvoir de passer la mort.

 

Valère NOVARINA, Devant la parole, POL, 1999

 

 

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Commentaires

  • "Le plus timide bourgeon est la preuve qu'il n'y a pas de mort réelle." (William Blake)

  • Il ne faut pas prendre la mort comme une affaire personnelle.

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