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valère novarina

  • Valère NOVARINA et le PRINTEMPS

    neige,bouton,printemps,

     

    Printemps se dit ici en patois "sallifeu" : ça saille, saute, sort dehors : "feu" vient de foris... Le printemps dans les Alpes n'est pas un temps de renouveau aimable, de fraîcheur, c'est un temps de violence, pulsif ; il sort de la neige comme le printemps russe : c'est une percée, un débordement soudain, une invasion... Je recherche la forme germinative de la langue, son pouvoir de passer la mort.

     

    Valère NOVARINA, Devant la parole, POL, 1999

     

     

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  • Valère NOVARINA et le E MUET

    poissons,muet,

     

    Le e muet est notre aleph, le souffle atone en qui repose tout le mystère de notre langue, son mouvement, son élasticité. Le e muet, c'est le ressort invisible du français : un point d'énergie qui se comprime ou s'étend - selon l'émotion - et donne à notre langue sa force propulsive. S'il y a une âme au fond de la langue française, c'est le e muet.

     

    Valère NOVARINA, Devant la parole, POL, 1999

     

     

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