Tandis qu'il roulait ces pensées dans son esprit, le bruit de la nouvelle se répandit. Collègues de bureau et amis se relayaient pour venir le féliciter et attirer sur lui la bénédiction divine. Seyyed Nasrollah prenait un air satisfait, fermait les yeux et secouait la tête avec fatalisme, disant : "que faire ? On est au service de la patrie !"
Sadegh HEDAYAT (Trad. Ch. Balaÿ), Le patriote, in L'homme qui tua son désir, Phébus, 1998.