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lecture

  • LECTURE

    feuille,nervures,

     

    Appétit de lecture

    mais d'oiseau

     

    Un livre ouvert

    mais sans assez d'air

    m'étoufferait

    me précipiterait

     

    Dans le souffle des voyelles

    plus ferme est l'appui

    et dans le blanc de la page

    la matière du grain

     

    Grand faim de mots

    mais parés du mystère d'un pépiement

    nourri de la seule cage des branches

    et des nervures

     

     

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  • L'INTERPRÉTATION selon Marc-Alain OUAKNIN

    livres,

     

    Par la lecture et l'interprétation, le "devenir-texte" est tout autant un "devenir-homme". L'interprétation ne vient pas répéter le sens, mais le mettre en mouvement. Évitant toute emprise radicale, la main ne se referme pas sur le livre pour en faire un manuel. Le temps de la lecture-interprétation n'est jamais le main-tenant mortifère qui annulerait le devenir. Le rapport au livre ne peut être une "textolâtrie".

     

    Marc-Alain OUAKNIN, Invitation au Talmud, Champs Essais, 2008.

     

     

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  • Rania MEZIANI et la FUREUR de LIRE

    Le père ça le rendait violent de nous voir lire. C'était l'impuissance devant l'image de l'enfant, le corps de l'enfant immobile. Penché en silence vers l'objet où le père lui, ne voit que motifs et tracés. Ça le dépassait parce que ce qu'il voyait c'était le petit être issu de lui, totalement étranger, maintenant. Monstrueusement nourri de l'intérieur par les lignes, grossi depuis l'intérieur seulement.

     

    Rania MEZIANI, Le père ça le rendait violent, L'Impossible n° 1.

     

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  • NIETZSCHE : je PANSE, donc...

     

     

     

    Pour pouvoir pratiquer la lecture comme un art, une chose avant toute autre est nécessaire, que l'on a parfaitement oubliée de nos jours, une chose qui nous demanderait presque d'être de la race bovine, et certainement pas un homme moderne, je veux dire : savoir ruminer.

     

    Friedrich NIETZSCHE, Généalogie de la morale.

     

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  • Michel MERLEN dans L'MÉTRO


    Lecture silencieuse



    livre bien ouvert

    tenu des deux mains

    que lisent dans le sens de la marche

    des hommes et des femmes

    déjà presbytes

    de temps en temps

    un coup d'oeil furtif

    sur la première page de couverture

    du volume du voisin de passage


    le titre est happé

    comme une nourriture

    d'urgence


    Généalogie du hasard, Le Dé bleu, 1986.

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  • En PLEIN DEDANS

     

     

    Tout d'abord, il faut se rendre ici: http://www.la-bibliotheque.com/poesie/homepage.htm

    puis, franchir les deux portes d'"entrée", et se laisser flâner en toute poésie.

     

    Une initiative esthétique et pédagogique à continuer d'enrichir, pour attirer de nouveaux publics à l'art poétique, et faire faire un pas de côté aux déjà convaincus.

     

     

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  • CI-LIT PAPA



    Mathias LAIR indique dans Décharge n°139 pourquoi longtemps il a évité d'écrire.

    C'est qu'il y voyait « un signe de mort, lié peut-être au spectacle qu'affronte un jour ou l'autre le tout petit enfant: l'adulte est là, le plus souvent assis, devant lui, il s'est immobilisé. Il ne regarde plus rien, les yeux fixes, il ne parle plus. Quand on lui tire la manche, il s'anime un peu, pour protester: « laisse-moi, je lis! » Ça a l'air de lui convenir, cette allure de cadavre. Telle est la première association de l'écrit à la mort que j'ai sans doute faite, moi aussi. »

    La page est un linceul blanc, où un souvenir repose.

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