Le père ça le rendait violent de nous voir lire. C'était l'impuissance devant l'image de l'enfant, le corps de l'enfant immobile. Penché en silence vers l'objet où le père lui, ne voit que motifs et tracés. Ça le dépassait parce que ce qu'il voyait c'était le petit être issu de lui, totalement étranger, maintenant. Monstrueusement nourri de l'intérieur par les lignes, grossi depuis l'intérieur seulement.
Rania MEZIANI, Le père ça le rendait violent, L'Impossible n° 1.