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CI-LIT PAPA



Mathias LAIR indique dans Décharge n°139 pourquoi longtemps il a évité d'écrire.

C'est qu'il y voyait « un signe de mort, lié peut-être au spectacle qu'affronte un jour ou l'autre le tout petit enfant: l'adulte est là, le plus souvent assis, devant lui, il s'est immobilisé. Il ne regarde plus rien, les yeux fixes, il ne parle plus. Quand on lui tire la manche, il s'anime un peu, pour protester: « laisse-moi, je lis! » Ça a l'air de lui convenir, cette allure de cadavre. Telle est la première association de l'écrit à la mort que j'ai sans doute faite, moi aussi. »

La page est un linceul blanc, où un souvenir repose.

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Commentaires

  • Mathias Lair enterrait un peu vite la littérature.
    Ceci dit, son regard d'enfant sur le liseur est vraiment surprenant et donne à réfléchir. Depuis, je ne lis plus qu'en cachette.

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