J'avise le chêne
et sa ramure.
J'avise la foule
et le visage singulier.
Je me voue
au point du jour
qui a puissance
de marée.
Jean-Damien ROUMIEU, Revue Multiples n° 78.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
J'avise le chêne
et sa ramure.
J'avise la foule
et le visage singulier.
Je me voue
au point du jour
qui a puissance
de marée.
Jean-Damien ROUMIEU, Revue Multiples n° 78.
........................................ Si tu ignores
comment appeler ces oiseaux, ne le regrette pas,
peut-être ainsi deviendras-tu ce regard
qui les suit, qui s'accorde à leur rythme :
pourquoi ils s'arrêtent, pourquoi ils s'en vont,
personne évidemment ne répondra, tu le devineras,
s'ils ont un secret, c'est le nôtre. ................
Pierre DHAINAUT, L'arche, le chemin, Revue ARPA n° 100-101.
Pour faire tenir une affiche, il y avait autrefois le trombone, ou quelqu'autre ustensile trouvé dans la grosse caisse à outils...
... mais grâce à l'apport des techniques de plongée sous-marine, il y a désormais le tuba.
Pour mieux faire connaissance avec l'auteur de l'affiche, c'est ici.
...
Qui est devant la page sait-il par hasard quel est son chemin ?
Il n’en sait rien et pourtant la barque de l’adolescence frémit
parce qu’elle est la barque du désir incessant
d’écrire avec l’espoir fragile de réveiller la vigueur
à travers l’épaisseur d’un vent végétal
et d’entrer sans le savoir dans un champ d’évidents prodiges
...
Antonio RAMOS ROSA, A la table du vent, Le passeur 1995.
Bien que le taureau vienne d'entrer dans l'arène de l'éphéméride, intéressons-nous au bélier, car l'actualité le commande ! La revue La Passe sort son n° 12 avec ceci :
Le monde te dit bélier. Ordre du calendrier.
Bélier, soit !
Dès lors on t’entrevoit obstiné, affrontant murailles et portes closes mais, sous ta laineuse innocence, on croirait goûter le sésame d’une offrande trempée de miel.
Henri CHEVIGNARD, extrait d'un recueil à paraître sous le titre Umbiliculus.
L'image provient d'ici.
La porte lourde
de vieux chêne
et l'odeur
de la fumée,
la nappe blanche,
le pain chaud.
Venez passants.
Outre le monde
il est
un monde-giroflée.
Jean-Damien ROUMIEU, Revue Multiples n° 78.
COUVÉE PASCALE
À l'aube quand vibrait encore
la gloire du monde, nous descendions
l'échelle des rêves pour chercher
dans l'herbe du jardin
l'œuf bleu des promesses, et dans le ciel
un reste du vertige qui nous tirait
des cris, mais tout retombait vite
et l'horizon reprenait
son vrai visage : enclos, barrière, octroi.
Nous rentrions couver des yeux
dans l'ombre notre butin comme si
une aile ou un ange
allait soudain venir briser la coque.
Guy GOFFETTE, Revue ARPA n° 100/101 (époustouflant).
On peut poser sur sa table de chevet un verre d'eau plein (pour quand on a soif) et un autre vide (pour le cas où l'on n'aurait pas soif).
De même, sur le chemin des poètes de Durcet (Orne), on peut lire un poème si on en a l'envie, ou regarder de l'autre côté...
Dans la première hypothèse, on pourra lire sur la borne n° 16
Le clochard prenant un bain
De soleil
Fait bronzer ses puces
Gilbert AUBERT