Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Littérature - Page 21

  • Nicolas BOUVIER : l'USAGE du NEZ

    Petit hôtel en bois à balcons de bois ouvragé polychromes, cour ravissante, réception sentant la merde, on est enfin en voyage.
     

    Nicolas BOUVIER, Il faudra repartir, Payot, 2012.

     

    nicolas bouvier,voyage,merde

    Ce type de désagrément nous aidera à mieux supporter le retour du train-train.


    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • BLAGUE de VESTIAIRE

    Le journaleux dit quelquefois ce qu'il pense, mais il pense rarement ce qu'il dit.

    Aristide BRUANT

    Et le footballeux ?

    nasri.jpg

    ▶︎ Vent du jour : Littérature, Presse ▶︎ 2 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Un PETIT CÉSAIRE de FÊTE

    Au bout du petit matin...

    Va-t-en, lui disais-je, gueule de flic, gueule de vache, va-t-en je déteste les larbins de l'ordre et les hannetons de l'espérance. Va-t-en mauvais gris-gris, punaise de moinillon.

    Aimé CÉSAIRE, Cahier d'un retour au pays natal, Présence africaine, 1947.

     Sur du Vent souhaite un bon vent aux hannetons et un bon retour au pays natal à ses lecteurs.

     


    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 2 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • C'EST TOUJOURS TRAVAILLER...

    Les bêtes de travail ont été recrutées parmi les chevaux et les bœufs, accessoirement parmi les ânes et les mulets.

    Maurice WOLKOWITSCH, L'élevage dans le monde, 1966.

    Cette seconde catégorie d'animaux a depuis pris le nom de "bêtes de vrai travail".

     

    travail,âne,wolkowitsch,élevage,sarkozy,

    ▶︎ Vent du jour : Langue française, Littérature ▶︎ 3 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Rania MEZIANI et la FUREUR de LIRE

    Le père ça le rendait violent de nous voir lire. C'était l'impuissance devant l'image de l'enfant, le corps de l'enfant immobile. Penché en silence vers l'objet où le père lui, ne voit que motifs et tracés. Ça le dépassait parce que ce qu'il voyait c'était le petit être issu de lui, totalement étranger, maintenant. Monstrueusement nourri de l'intérieur par les lignes, grossi depuis l'intérieur seulement.

     

    Rania MEZIANI, Le père ça le rendait violent, L'Impossible n° 1.

     

    enfant,lecture,père,rania meziani

    ▶︎ Vent du jour : Littérature, Presse ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Thomas GRISON VOIT des BÊTES PARTOUT

    Au numero 44 de la revue Traction-Brabant, on croise - entre autres - deux drôles de bêtes échappées du nouveau bestiaire intempestif de Thomas GRISON :

     

    L'arachnez : nez à huit pattes, qui emprisonne ses proies dans sa morve avant de les aspirer en les reniflant goulûment.

     

    Le chimpancarte : censé indiquer les directions, ce singe baroudeur et grimaçant ne tient hélas pas en place, créant la confusion.

     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Georges PEREC : les MOTS, MODE d'EMPLOI

     


     

    ... j'aurais été, en effet, gaucher de naissance ; à l'école on m'aurait imposé d'écrire de la main droite ;

    ... cela explique aussi le goût que j'ai pour les procédés mnémotechniques, qu'ils servent à différencier le babord du tribord en pensant au mot batterie, la cour et le jardin en pensant à Jésus-Christ, le concave et le convexe en imaginant une cave, ...

     

    Georges PEREC, W ou le souvenir d'enfance, Denoël, 1975.

     

     Le capitaine Haddock confirme :

     

     

    georges perec,mnémotechnique,babord,tribord,capitaine haddock,mauvais genres,france culture

    (Mille sabords ! Comment règle-t-on la macro
    sur ce bougre d'appareil photo à la graisse de hérisson ?!)

     

    Ce roman de PEREC, entre autres, est aussi évoqué par ici.

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 2 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Georges PEREC et le DICTIONNAIRE

     

     

    Je ne me souviens guère que d'une planche en couleurs, intitulée "pavillons", qui reproduisait la plupart, sinon la totalité des drapeaux des nations souveraines - y compris Saint-Marin et le Vatican.

     

    Georges PEREC, W ou le souvenir d'enfance, Denoël, 1975.

     

    Je me souviens (c'est bien le cas de le dire) également de cette planche et  que cette étrange appellation "pavillons" laissait ma compréhension en berne.

    drapeaux,pavillons,

     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent