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Littérature - Page 21

  • Robert DESNOS pour le PLEIN des SENS

    L'univers, nous ne l'avons exploré qu'à l'aide des sens corrompus par les préjugés. Notre vision du monde réduite aux quatre éléments est celle même des plus lointains anthropopithèques [...] Le jour où nos sens s'éveillèrent, nous décrétâmes que le chaos était dispersé, mais d'autres chaos nous entourent. Ceux-là, nous n'avons pas les moyens de les séparer en eau, air, terre, feu. Il nous manque une infinité de sens. La conquête d'un seul révolutionnerait le monde plus que l'invention d'une religion ou l'avènement brutal d'une nouvelle période géologique.

    Robert DESNOS, Écrits sur les peintres, Champs arts, 1984.

     

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    Par Man RAY.

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  • Antoine ÉMAZ : la VIE DURE

    À certaines heures, je retombe sur ce que j'ai déjà écrit parce que l'essentiel ne bouge pas, ou peu. C'est la vie qui dure trop.

     

    Antoine ÉMAZ, in revue 303 n° 123 "Écrivain... Et à part ça, vous faites quoi ?".

     

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  • Georges PEREC : le DICTIONNAIRE MODE d'EMPLOI

    Cinoc, qui avait alors une cinquantaine d'années, exerçait un curieux métier. Comme il le disait lui-même, il était "tueur de mots" : il travaillait à la mise à jour des dictionnaires Larousse. Mais alors que d'autres rédacteurs étaient à la recherche de mots et de sens nouveaux, lui devait, pour leur faire de la place, éliminer tous les mots et tous les sens tombés en désuétude.

    Georges PEREC, La vie mode d'emploi, Hachettes Littératures, 1978.

     

    On se permettra de lui suggérer pour l'édition 2013 : sécurité, communautarisme, ceinture d'explosifs, télé-réalité, pouvoir d'achat...

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  • Pour Claude HAGÈGE, CE n'EST pas de l'HÉBREU

    Quant à la Pologne, elle s'appelle encore, en hébreu moderne, Polanya, calembour favorisé par la fortuité des analogies : ce mot est, en réalité, une phrase, qui se décompose ainsi : "ici" (po) "demeure" (lan) "Dieu" (ya). Du moins était-ce ce que croyaient les Juifs, car là vivaient leur vie juive, malgré l'antisémitisme ambiant, six millions d'entre eux...

    Claude HAGÈGE, Dictionnaire amoureux des langues (article Conduites ludiques),
    Plon-Odile Jacob, 2009.

     

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    Vu par Jean-Christophe AVERTY, le roi de Pologne
    était déjà très à cheval sur l'étymologie.
      

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  • POÉSIE : Natalie DESSAY CONNAÎT la MUSIQUE

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    Depuis peu, Natalie DESSAY tient chronique sur France Musique. Nichée dans celle du 18 septembre, on a pu retenir cette phrase bien sentie, due à Jeanette WINTERSON

    Quand les gens disent que la poésie est un luxe, qu'elle est optionnelle..., j'imagine que ces gens ont la vie facile : une vie difficile a besoin d'un language difficile et c'est ce qu'offre la poésie.

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  • Nicolas BOUVIER : l'USAGE du NEZ

    Petit hôtel en bois à balcons de bois ouvragé polychromes, cour ravissante, réception sentant la merde, on est enfin en voyage.
     

    Nicolas BOUVIER, Il faudra repartir, Payot, 2012.

     

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    Ce type de désagrément nous aidera à mieux supporter le retour du train-train.


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  • BLAGUE de VESTIAIRE

    Le journaleux dit quelquefois ce qu'il pense, mais il pense rarement ce qu'il dit.

    Aristide BRUANT

    Et le footballeux ?

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  • Un PETIT CÉSAIRE de FÊTE

    Au bout du petit matin...

    Va-t-en, lui disais-je, gueule de flic, gueule de vache, va-t-en je déteste les larbins de l'ordre et les hannetons de l'espérance. Va-t-en mauvais gris-gris, punaise de moinillon.

    Aimé CÉSAIRE, Cahier d'un retour au pays natal, Présence africaine, 1947.

     Sur du Vent souhaite un bon vent aux hannetons et un bon retour au pays natal à ses lecteurs.

     


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