un lendemain à l'aube
d'une épaule touchée
on lavera son honneur
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un lendemain à l'aube
d'une épaule touchée
on lavera son honneur
moins touchée
touchante désormais
apogée de la peau
caresse en ellipse
le jour pointe
sur la peau de l'aveugle
s'entendent les chants
s'apprennent les senteurs
Ma douceur égorgée
Ma douceur égorgée
comme un agneau de mai
je la donne à manger
aux filles qui viendront.
Que ce qui fut confiance
chaudement prodiguée
descende dans leur corps
et y fasse ravage.
Qu'il leur en vienne un sang
dépourvu de velours.
Qu'on voit entre leurs lèvres
blanchir les dents du loup.
En plein terreau du cœur
et dans leurs mains ouvertes
je rêve d'une rose
qui fleurirait granit.
Anne-Marie KEGELS, Les chemins sont en feu, Rougerie, 1973.
surplus de lumière
sous le dard de l'été
ivre mort
jusqu'à aveugle-né
vie augmentée
par injection
corps et âme
au dard de l'héroïne
souffle frotté
au corps de la flûte
ondée blanche du seringa
de sous le trépied
notes blanches et obliques
de l'oracle