La dépression inscrit sa courbe molle, comme au marqueur sur une image satellite où le monde semble flottant
d'autres vies dessinant en parallèle leurs trajectoires de moutons ou de loup, entre pentes douces et ravins déshérités
Le nez dans le sable, l'avion s'est privé du patchwork de l'en-bas, tellement proche des étoffes des anges,
des ailleurs à l'herbe verte, quand le désert avance un pion à chaque éclair qui lézarde les possibles
et fait déchanter la terre faute d'une eau qui baptise de ses méandres le temps pressé des mages
Pour fuir cet équateur perpétuel, il faudra des talons pousser vers un solstice d'hiver en forme de puits