naufrage
du corps et de l'âme
hématomes
marée noire
jeunesse immergée
mémoire trouble
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naufrage
du corps et de l'âme
hématomes
marée noire
jeunesse immergée
mémoire trouble
réveil musculaire au jardin, des formes et des couleurs, aux rivières, qui poissonnent
puis les rêves effacés, c’est le corps qui sort des brumes porté par l’arbre du jour
et les idées enfin soutenues offriront en pommes d’or de sous ce jeune feuillage toute leur clarté
au pied
le cor
au cerveau
la conscience du corps
qui ne ment pas
Le corps
Elle allait
à sa droite un ange gardien
à sa gauche un garde du corps
Prenez l'âme
dit l'ange à l'homme
moi cette nuit
je garde le corps
André SCHMITZ, in Ici on parle flamand et français, Le castor astral, 2005.
Mon corps est né quand elle prit et garda ma main dans la sienne,
Ce sont mes tablettes.
Plus elle serrait, plus les blés existèrent tandis qu'on courait.
Ariane DREYFUS, Quelques branches vivantes, Flammarion, 2001.
les marées du corps
imprévisibles
sur le sable sec
de l'insomnie
des miettes
pour le sub-conscient
N'écoute pas ces voix qui ne cessent
de croître au chemin de l'hiver,
les lieux où le corps d'errance
en errance renonce à être corps
sont mortels, n'écoute pas ces voix
où le soleil pourrit, plus jamais.
Eugénio de ANDRADE, Le poids de l'ombre, La différence, 1986.
C'était septembre
ou bien tout autre mois
propice à de petites cruautés :
l'ombre resserre ses anneaux.
Que veux-tu encore ?
Le souffle des dunes sur la bouche ?
La lumière presqu'à nu ?
Faire du corps entier
un lieu en marge de l'hiver ?
Eugénio de ANDRADE, Le poids de l'ombre, La différence, 1986.