Peut-être un Champollion du XXIVème siècle croira y lire: "Ferraille à vendre"...
Toutankhamion s'en retourne dans son sarcophage.
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Peut-être un Champollion du XXIVème siècle croira y lire: "Ferraille à vendre"...
Toutankhamion s'en retourne dans son sarcophage.
... et même tellement régulier qu'à force de lire la notice, elle en est toute usée!
Les intuitions des poètes concordent parfois.
Ainsi, de Marcel PELTIER, le court
aube
les choses se nomment
renvoit au dernier distique d'un poème de Georges JEAN
Et le jour ouvre nos lèvres
Et les mots entrent dans les choses.
Un magasin de bijoux "fantaisie" affiche bravement sur sa devanture:
RÉPLIQUES DE JOAILLERIE
Ne serait-ce pas ce qu'on appelle ordinairement... du toc?
Le double numéro 191-192 d'Action Poétique publie Lorrains Imaginaires, de Geneviève HUTTIN, dont j'extrais pour ce jour d'Armistice:
Marche, marche
le canard décapité
sa tête ni ses jambes ne sont à lui
et l'uniforme non plus
n'est pas à lui
C'est pour construire un instant complexe, pour nouer sur cet instant des simultanéités nombreuses que le poète détruit la continuité simple du temps enchaîné.
(Gaston BACHELARD, Le Droit de rêver)
L'ennemi du poète serait donc le temps, comme au mystique l'Histoire.
Un dur rappel à la réalité, pour tous ceux qu'enivrent ces temps-ci les lilas:
Et certes la mort
est aussi dans la grappe du lilas
puisque passent son odeur et sa grâce
aussi vite qu'au ciel
l'éclair du ramier
Alain BORNE (La Dernière Ligne, Club du Poème, 1963).
Un haïku de Georges FRIEDENKRAFT, tiré de la dernière livraison de la revue GONG (n°23 - avril 2009):
Ma bibliothèque
ce sont mes livres d'école
et les champs de blé