méditation, n.f.: action de penser profondément avec une grande concentration.
Littéralement : aller au centre, ce qui n'empêche pas de musarder en chemin.
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méditation, n.f.: action de penser profondément avec une grande concentration.
Littéralement : aller au centre, ce qui n'empêche pas de musarder en chemin.
D'UN POÈME PERDU DEPUIS LONGTEMPS ET RETROUVÉ
Et maintenant que faire
des mots nous faisions naguère
rêvant d'incendies de forêt
de maigres feux de broussailles
Poussière de cendre répandue
où subsistent de vagues traces
de celui qui vivait ma vie au temps où je faisais
la course avec mon chien
Aujourd'hui je m'épuise
à rattraper un arbre
Poème
frère blême et défaillant
longtemps perdu de vue
je te récuse
Je récuse
ta voix cassée
ton odeur de cadavre
ta trahison.
Serge WELLENS, Il m'arrive d'oublier que je perds la mémoire, Folle avoine, 2006.
Privilège de l'homme qui écrit : se confronter comme en un miroir à ce qu'il fut.
Un court poème de René CHAR, pour cette époque de grandes villégiatures, qui peut s'appliquer, mais pas uniquement, aux juilletistes traîneurs de valises à roulettes :
Désir, voyageur à l'unique bagage et aux multiples trains.
La nuit talismanique, Albert Skira, 1972.
Luire et s'élancer - prompt
couteau, lente étoile.
René CHAR, La nuit talismanique, Albert Skira, 1972.
Parmi les innombrables hétéronymes dont s'est paré Ivar Ch'vavar, notons celui de Serge VOUILLÉ, qui nous renseigne sur l'irrépressible goût des poètes pour le contrepet et le calembour de potache, indispensable à la désacralisation de leur fonction.
Rappelons que, strictement, la canicule n'est pas encore commencée.
Mais il arrive, comme cette année, que la petite chienne soit pressée de pointer le museau...
Retouche à la canicule
le jour tremble sur place et compte
du silence
une à une les flèches dans la chair d'été
Daniel BOULANGER (À quatre épingles, Grasset, 2002)
Dans son édition du 1er juillet, l'Ėquipe titre bravement :
Le foot bat son plein !
C'est particulièrement déconcertant en cette saison qui sonne creux, où il faut aller jusqu'en Finlande pour voir des poilus en short courir après un ballon.
Le foot dont parle ce journal se joue sans doute avec une vessie en guise de cuir, et sous des lanternes en guise de projecteurs...
Dans Poésie-Première n° 44, Josyane de JESUS-BERGEY dit de Serge WELLENS qu'
il reste reste toujours à l'écoute du jeune poète. Il est celui qui conseille sans jamais imposer. Celui qui aide, celui qui écoute [...] il fut [...] celui qui permit peut-être d'écrire un peu mieux et certainement d'entrer dans cette fraternité d'écriture dans laquelle vit le poète et qui sont nos droits d'auteurs ainsi qu'il le déclare avec juste raison.