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france culture

  • ALICE au PAYS des MERDOUILLES

    Quand j’emploie un mot, dit Humpty Dumpty d’un ton méprisant, il signifie exactement ce qui me plaît de lui faire signifier. Rien de moins, rien de plus.
    – La question, répondit Alice, est de savoir s’il vous est possible de faire signifier à un mot des choses différentes.
    – La question, répliqua Humpty Dumpty, c’est de savoir qui va être le maître. Et c’est tout.

    Lewis CAROLL, Au travers du miroir.

     

    Ainsi débute la chronique de Brice COUTURIER de ce matin, la suite est à lire ou entendre ici

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  • LEPREST MOI ta PLUME

    Si on apprend aux enfants à écrire de bonnes chansons, ils n'auront plus envie d'écouter de la merde.

     

    Cette vérité profonde, parmi mille autres pépites, est à entendre dans le documentaire de France Culture Les mots d'Allain LEPREST.

    Allain LEPREST,

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  • Georges PEREC : les MOTS, MODE d'EMPLOI

     


     

    ... j'aurais été, en effet, gaucher de naissance ; à l'école on m'aurait imposé d'écrire de la main droite ;

    ... cela explique aussi le goût que j'ai pour les procédés mnémotechniques, qu'ils servent à différencier le babord du tribord en pensant au mot batterie, la cour et le jardin en pensant à Jésus-Christ, le concave et le convexe en imaginant une cave, ...

     

    Georges PEREC, W ou le souvenir d'enfance, Denoël, 1975.

     

     Le capitaine Haddock confirme :

     

     

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    (Mille sabords ! Comment règle-t-on la macro
    sur ce bougre d'appareil photo à la graisse de hérisson ?!)

     

    Ce roman de PEREC, entre autres, est aussi évoqué par ici.

     

     

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  • La MISSION de Tomas TRANSTRÖMER



    Revenons à notre Prix Nobel ("notre" en ce qu'il a été attribué - non pas à un Français - mais à un poète).
    On peut entendre ici, parmi d'autres, cette considération de Tomas TRANSTRÖMER :


    Que le lecteur vive sa vie de manière plus intense : telle est ma mission.

     

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    Merci également à PLOC !, la lettre du haïku distribuée par l'Association pour la Promotion du Haïku d'avoir tiré ceci des neiges suédoises :


    Fredonne dans la brume.
    Au loin un bateau de pêche –
    trophée sur l’eau.

    -

    Ces feuilles brunes
    sont aussi précieuses
    que les manuscrits de la mer Morte.


    La grande énigme, Le Castor Astral.

     

     

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  • Michel LEIRIS à la RADIO



    Style bravache :
    - A bon entendeur... salut !

    Style Harpagon :
    - Ma cassette !

    Style courtois :
    - Restez couvert.

    Style téléphonique :
    - Ne coupez pas...

    Style sans façons :
    - A la bonne vôtre !

    Style éperdu :
    - A l'assassin !

    Style philosophique :
    - Mieux vaut tard que jamais.

    Style aérostier :
    - Lâchez tout !

    Style casino :
    - Rien ne va plus !

    Style homme d'état :
    - La séance continue.

    Style bon enfant :
    - c'est trop bête...

    Style complainte :
    - Madame la Mort, Madame la Mort, ne me serrez pas si fort...



    Michel LEIRIS, Frêle bruit, Gallimard, 1976.



    Ce texte (et tout un fourbi d'autres fibrilles) est à écouter, brillamment mis en onde ici.
       
    L'écoute en ligne est possible pendant... un certain temps. Podcasts à volonté !
    A vos pécés ou macs...

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  • REVERDY : QUELLE NATURE !


    La nuit est tombée. Pierre REVERDY se remet au travail :


    Mais la table et la lampe sont là qui m'attendent et tout le reste est mort de rage sous la porte.


    Poèmes en prose, 1915, Flammarion 2010.


    On pourra aussi entendre une évocation de REVERDY par son éditeur et préfacier dans l'émission Ça rime à quoi...

    ... ou pas, car France Culture a récemment pris le parti d'égarer les visiteurs de son site.


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  • FRANCK VENAILLE : AÏE !


    Dans le numéro 938/939 de la revue Europe, Franck VENAILLE déclare : 

    Être poète, ce n'est pas seulement écrire - vers ou proses - des poèmes. C'est donner à notre douleur la force et les moyens de se dépasser, de devenir ainsi la douleur de tous, y compris de la poésie elle-même.

    En remplaçant "douleur" par "souvenir", on s'approchera très nettement des propos qu'Abbas KIAROSTAMI tient ici.

    Plus modestement, Sur du Vent y souscrit aussi.

     

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  • CULTURE, POÉSIE et ENNUI


    Dans un entretien que l'on peut suivre ici http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/carimeaquoi/index.php?emission_id=145060160 , Jean-Michel RIBES craint que le mot "poésie", comme celui de "culture", ne soit trop chargé d'ennui.

    Il invite donc les poètes à inventer un nouveau mot, afin de vaincre cet a priori négatif.

    On pourrait tout aussi bien souhaiter que, par leur seule pratique, et sans renoncer au mot qui la désigne, les poètes parviennent à renverser une si pénible incompréhension.

     

     

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