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d'or et de charbon
violons ardents
qui soufflent ras
d'Estonie
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d'or et de charbon
violons ardents
qui soufflent ras
d'Estonie
dans le charme de la guitare
des grincements
cordes pincées
amertume de la grenade
l'utilité
renversement de la grâce
les épaules de l'ange
à terre
vallée pour les larmes
la réalité
simple vestige
sous l'empire du préjugé
Rome
sous Rome
St Germain
sous les pavés le jazz
en volutes
et la strate
enfouie à jamais
des prés
sans tain
le visage du fou
où ne pas se retrouver
se noyer
d'être privé de reflets
le coin des enfants
préservé des bémols
sans aucune touche de noir
le jardin rit
dans les aigus
La vie se cachait encore sous le boisseau, mais les frères ont fait de ce foyer un refuge
d'où fuser quand il fut temps, dans l'imitation des étincelles, mais avec une ambition d'étoiles filantes,
puis une mémoire, où reprendre attache aux moments où la nuit gagne, imposant son inertie