Après 384 strophes, notre poème poursuit son déphasage, mais aligné sur d'autres lunes.
Quant aux rebonds poétiques, toujours incessants et imprévisibles !
C'est sur X... hum, disons plutôt Twitter : @HenriChevignard.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Après 384 strophes, notre poème poursuit son déphasage, mais aligné sur d'autres lunes.
Quant aux rebonds poétiques, toujours incessants et imprévisibles !
C'est sur X... hum, disons plutôt Twitter : @HenriChevignard.
...
tous les héros sont des vaincus
les illustres la risée des lunes,
amen
Jude STÉFAN, Prosopées, Gallimard, 1995
...
Non, le Paradis n'était pas une nostalgie. Encore moins une récompense. C'était un droit.
Odysseas ELYTIS, Le soleil sait, trad. A.Ionatos, Cheyne, 2015
J'ai quelque chose à dire de limpide et d'inconcevable
Comme un chant d'oiseau en temps de guerre.
...
Odysseas ELYTIS, Le soleil sait, trad. A.Ionatos, Cheyne, 2015
Je sais que tout cela n'est rien et que la langue que je parle n'a pas d'alphabet
Puisque le soleil comme les vagues ne sont qu'une écriture
syllabique que tu ne déchiffres qu'au temps de la tristesse et de l'exil
...
Odysseas ELYTIS, Le soleil sait, trad. A.Ionatos, Cheyne, 2015
Ce n'est pas au galop,
mais au pas, et au pas seulement
que la terre-jument
progresse.
Le fouet ne lui fait pas presser le pas,
non plus que la prière
...
Milan RUFUS, L'inquiétude du cœur, La Différence, 2002
...
Tu vas dans la rue, et ton monde avec toi, et ainsi tu ne bouges pas. Tu peux te hâter, tu peux faire croire que tu te presses : tu es là au milieu de ton monde, identique à toi-même, toujours pressé et toujours immobile. Tu es assis en toi-même, face à ton reflet.
...
Gérard PFISTER, Blasons du corps limpide de l'instant, Arfuyen, 1999
Cent portes
ouvertes
sur
- on ne sait quoi.
Les arceaux
couverts de glycines,
les linteaux gravés
d'énigmatiques
blasons,
cent porches
de lumière
grands ouverts
en l'unique présent.
Et quel invisible obstacle
toujours nous empêche
de les franchir,
nous laisse
sur le seuil interdits ?
Gérard PFISTER, Blasons du corps limpide de l'instant, Arfuyen, 1999