Non, je suis las des pierres.
Mes mains ont tenu les pierres les plus sublimes... Oh, lassitude ! Fatigue !
Le minéral m'ennuie. Du vivant ! Et si pas du vivant : de l'art !
Assez de cela !
Pendant des siècles nous nous sommes réjouis de l'eau solide, de ces gouttes sublimes que nous accrochions à nos cheveux et glissions à nos doigts...
Serge REZVANI, Isola piccola, Actes Sud, 1994