Je m'étonne que ces yeux soient encore là,
que les pierres mouillées
se soient à ce point attardées à refléter
un ciel exténué
au lieu d'apprendre avec la pluie
à mordre la terre.
Eugénio de ANDRADE, Le poids de l'ombre, La différence, 1986.
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Je m'étonne que ces yeux soient encore là,
que les pierres mouillées
se soient à ce point attardées à refléter
un ciel exténué
au lieu d'apprendre avec la pluie
à mordre la terre.
Eugénio de ANDRADE, Le poids de l'ombre, La différence, 1986.