Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eugénio de ANDRADE : MORDRE

pierre,eau,ciel,

 

Je m'étonne que ces yeux soient encore là,

que les pierres mouillées

se soient à ce point attardées à refléter

un ciel exténué

au lieu d'apprendre avec la pluie

à mordre la terre.

 

Eugénio de ANDRADE, Le poids de l'ombre, La différence, 1986.

 

 

▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent

Les commentaires sont fermés.