gestation
accouchement
tétée
et pourtant
petit d'homme
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gestation
accouchement
tétée
et pourtant
petit d'homme
frisson
oreille
de la peau
attentive
ou rêveuse
eau
déperlante
du concert de Cologne
bienfait infini
de la pluie
des doigts
Quiétude ébréchée
quand vient l'aiguille de quatre heures
piquer ma nuit de ses phares
tiquer la paupière de mes forêts
Dans quels pas
mes pas ?
Toutes les traces se mêlent
fondues dans la somme des vies
Elles brouillent mon flair
et dans la frondaison moite des regards
affolent mon pied
Par quels sentiers
mon avenir ?
Demain est déjà happé
dans le tourbillon de l'immédiat
sous un âge empesé de neige grise
Subsistent des traits de peinture sur les joues de l'été, et des signaux de brume sur le front de septembre, pour aveugler l'équinoxe
mais par ruse les saisons échappent toujours, aux ventres des moutons ou d'une flèche lâchée en silence
même si la vie reste bandée d'un désir d'évasion, la sève descend, les pupilles renvoient des teintes de caverne
et l'esprit se voûte à l'exemple d'épaules asservies par la course des astres, saignées tout autant que terre labourée
Ge 23
Étranger
plus que jamais
veuf
pour la première fois
comment trouver un champ
pour l'ensevelissement
une caverne
où fixer l'écho du souvenir
au bout de toute une vie en allée
jusqu'à soi
plus au bois
après Debussy
la vie moderne
métal
encore chaud
incandescent
Ni déluge ni verre d'eau, en menace sur l'équilibre du monde ou sur les tergiversations du faible
la noyade nous happe, d'un pôle à l'autre, des troubles de l'Amazone aux leurres de l'Océan Pacifique
l'air nous fait défaut, et la terre échappe sous nos pieds, de n'être plus regardée la nature souffre, et se cabre