Quiétude ébréchée
quand vient l'aiguille de quatre heures
piquer ma nuit de ses phares
tiquer la paupière de mes forêts
Dans quels pas
mes pas ?
Toutes les traces se mêlent
fondues dans la somme des vies
Elles brouillent mon flair
et dans la frondaison moite des regards
affolent mon pied
Par quels sentiers
mon avenir ?
Demain est déjà happé
dans le tourbillon de l'immédiat
sous un âge empesé de neige grise
Commentaires
Te fais pas de mouron, gamin, tu es resté très jeune...