la chair est triste
du litchi
mince
déjà
le noyau
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la chair est triste
du litchi
mince
déjà
le noyau
musique
de salon
plus que de chambre
instruments à vent
éventail
soupirs
oreiller
canne
la Bible
du chemineau
amassée
sur l'écorce
ou au fond de la tasse
la mousse
des années
et des instants
Des faux-plafonds
de fausses voix descendent
et d'autres encore
de leur majesté assise
Ce bruit se répand infini
grisaille et couleurs saturées
l'encre suinte des rotatives
et me subjugue de ses alcools
rat captivé par sa course
Bruit de charbons ardents
de pierres en fusion
puis saisis par cette lave
mes muscles se figent
pour les musées du futur
Décentré par le présent
l'esprit s'imprime
hachures sur un linge
en visage tourmenté
Imaginées le long temps d'un silence bleu, les côtes maintenant se dessinent où bientôt s'inscriront nos pas
Ce rivage abordé, toutes ses épices viennent en bouche, toute sa soie bruisse aux oreilles et pare les esprits de nouvelles teintes
C'est la puissance du langage, qui dit la chose et aussi son ombre, l'extrait de son argile pour en trouver le sel
lavandières
avec l'eau du lavoir
des géraniums
pour leur arthrose
France Culture 8/12/20 07:08
Une pirogue clandestine pour l'Espagne
Pas le Pérou
ni la vie de château
mais le flot atlantique
dans la nuit de décembre
aveugle
et les bras absents