fil
rompu
du sommeil
les oreillettes
sous l'oreiller
brodé
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fil
rompu
du sommeil
les oreillettes
sous l'oreiller
brodé
On se gagne une Ithaque, puis on n'y voit de beau que le cadre des miroirs où se mirent les îles passées
de bleu que la note écorchée corps et âme en un morceau de lèvre qui voudrait dire la couleur de l'infini
Ce sont aussi les fenêtres, qui peinent à embarquer en leurs essences familières nos carcasses affamées d'oubli,
gardées de tentures à l'opacité de cataractes laissant, franchies, les eaux plates à la merci de placides ibis
Autour des ampoules des couronnes en tissu abattent les rêves bien plus que le jour où tout s'aveugle
en un boulevard infini où l'arc des muscles se consomme, chargé du sac de pierres d'un esprit autrefois en fusion
diagonale
de l'air
d'entre les nuages
couleurs
en dehors
tout léger
écritoire
aux couleurs d'échiquier
le papier
sous l'encre
joue et gagne
fait
et à refaire
après la modernité
la fatigue
invincible
Volant, prenant tant d'altitude, vous ne reconnaissez plus dans cette forme incertaine et diffuse votre ombre si fidèle
impossible à semer, même au prix d'une tempête, et vous devenez la proie, captive de vos propres cercles
Tous les mots du dictionnaire alors tentent de séduire par leur danse glissée sur un marbre au motif d'échiquier
chaque regard fond en une cavale mais les lances sont jetées à terre et le galop sonne comme une caresse
pour engendrer cet Adam étrange à deux visages tournés vers deux fruits quand il n'y a qu'un arbre
qu'un alphabet, que les dernières branches se perdent en nuées et que l'oméga refuse de dire son nom
désolé
abandonné
à sa part d'ombre
dévasté
échoué
dans sa petitesse
clair
d'une lune
édentée
sonates parfois
vont en guerre