Subsistent des traits de peinture sur les joues de l'été, et des signaux de brume sur le front de septembre, pour aveugler l'équinoxe
mais par ruse les saisons échappent toujours, aux ventres des moutons ou d'une flèche lâchée en silence
même si la vie reste bandée d'un désir d'évasion, la sève descend, les pupilles renvoient des teintes de caverne
et l'esprit se voûte à l'exemple d'épaules asservies par la course des astres, saignées tout autant que terre labourée