Haïku-ku la Prâline
Mon petit garçon
Tu es mon petit garçon
Mon petit garçon
Hervé Le TELLIER nous rappelle que les bons sentiments ne font pas la bonne poésie.
Ou alors, c'est affaire de degrés...
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Haïku-ku la Prâline
Mon petit garçon
Tu es mon petit garçon
Mon petit garçon
Hervé Le TELLIER nous rappelle que les bons sentiments ne font pas la bonne poésie.
Ou alors, c'est affaire de degrés...
jatte, n.f. : récipient rond sans rebord, ni pied, ni anse ni manche. Un peu comme un couteau sans manche et dépourvu de lame.
Méfiez-vous, jeunes gens !
N'oubliez pas que casting se dit en français "distribution", et qu'il pourrait s'agir ici de distribution de corvées (et qu'en cas de refus, les jours à fond de cale sont longs !)
retouche à l'éden
la loge a l'odeur de lapin
et le très vieux calendrier des Postes
veille encore sur les saints d'aujourd'hui
son paysage pend au mur près d'une montre
dans l'herbe au long de l'eau se courbent les iris
en hommage à la barque où rêve un adonis
le temps semble être ailleurs et le concierge aussi
Daniel BOULANGER, Fenêtre mon navire, Grasset, 2008.
D'ailleurs, pensons à préparer notre monnaie, le facteur ne saurait tarder...
Avec plus de 6 mois d'avance, un poème parfaitement d'actualité :
Vingt-six avril
À présent si lourd
Ton corps muet
Malmené
Pour l'ultime habillage
Mal entendu
Sans ombre à présent
Sans fièvre plus jamais
Alain LANCE, Obsidiane & Le temps qu'il fait, 2000
Mais pourquoi attendre davantage ?
Évocation bien ficelée de Jacques RIGAUT sur arteradio.com. 26 minutes de fragments de son oeuvre, croisés avec les commentaires de son biographe.
RIGAUT se voyait en
homme qui voyage avec un suicide à la boutonnière
On s'aperçut le 6 novembre 1929 au matin que l'habit fait parfois le moine.
Dans Parcours immobiles (le Dé Bleu, 1995), Georges JEAN évoque
L'ÉCOLE d'AUTREFOIS
.
.
.
Le maître gardait le temps
Dans sa grosse montre rousse.
Nos talons sur le plancher
Faisaient un bruit de forêts ;
Nos plumes grattaient, grattaient
La neige de nos cahiers.
Et parfois une autre vie
Déroulait ses sortilèges
Quand on tombait dans le piège
Tendu par les poésies.
On sait plus tard qu'adulte, le temps et l'obscurité restent à nos talons, mais que, par chance, les sortilèges aussi demeurent.
Ne demande jamais ton chemin à quelqu'un qui le connaît, car tu ne pourrais plus t'égarer.
Nachman de Breslau.