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Sur du vent - Page 271

  • OLIVIER de PIERREBOURG : un SILENCE de CORNE


    Le silence seul parle


    Par silence j'entends ce qui sourd de moi nécessairement, mots, phrases, dégagés du souci de se faire entendre, mots ou phrases détachés de l'envie de se faire aimer, du désir de jouer quelque personnage que ce soit. Tel souci, envie, désir, est un pervertisseur du langage. Bien sûr je ne suis pas idiot au point de penser que j'écrirais pour moi seul, qu'une très ancienne tentation de surpasser mon père n'a pas trouvé là son truchement, et que je n'écrirais pas pour que les yeux des femmes et des hommes brillent lorsqu'ils me regardent. Mais si le prix de mon effort est l'accomplissement de cela qu'au moins j'ai comme Rimbaud dans la Corne de l'Afrique pesé l'or sur une balance exacte.


    Olivier de PIERREBOURG, revue N4728 n° 17 janvier 2010.


     

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  • NOMADE (définition)

     

    nomade, adj. et n. : qui ne possède rien.
    En langage publicitaire : qui se déplace avec tout.

     

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  • Le LIEN et LAHU

     

    Noté cette incise dans le n° 3 de la revue internenetique de Roger LAHU, Le Pod :

    J'aime bien cette notion de "lien" même si tous les liens essentiels dans la vie n'apparaissent pas comme sur une page web en bleu.

    Bien sûr, cette revue vaut aussi pour d'autres motifs...

     

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  • PASSE et PASSE-PASSE

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    La revue La Passe publie un Hors-Série jeunesse intitulé Passe-passe, où l'on retrouve, outre Jacqueline PERSINI-PANORIAS, Jean-Claude TOUZEIL et mon petit moi-même, des textes intéressants d'Apis SAADA :

    Femme tatouée n'osait plus bouger de peur que ne lui tombent plus sur le visage des étoiles perdues parmi l'immensité des ciels. Craquelée de partout, dans le lit d'une rivière elle glissa, où des arabesques de vers lui contèrent la tourmente des vies.


    La Passe est animée par Philippe BLONDEAU, et Tristan FÉLIX que l'on peut
    entendre ici déclarer que les gens sont tristes parce qu'ils ne donnent pas assez à manger aux oiseaux de leur volière.


     

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  • PIS-ALLER (définition)


    pis-aller, n.m. : technique de botanique consistant, en dernier recours, à agrémenter un lopin en alternant pivoines et azalées.

     

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  • SURRÉALISTES : RHABILLEZ-VOUS !


    Le hors-série de la revue 303 sur les poètes de l'école de Rochefort permet, à partir d'écrits de René-Guy CADOU et de Max JACOB, de reconstituer le dialogue qu'ils auraient pu avoir au sujet des Surréalistes :

    - Le rêve ne nous fait voir que le côté nocturne de l'homme.. [mais] il y a d'abord la clarté du jour, note CADOU.

    - La Poésie est un cri, [mais] c'est un cri habillé, poursuit JACOB.

    - Le quatorze juillet de la poésie c'était bien. Les surréalistes pouvaient être fiers de leurs armes. Dommage qu'ils aient transformé ça en une fête de la Fédération, qu'ils aient fait de la juste colère de tout un peuple - celui des poètes - une kermesse à bazars chinois et à loteries, conclut CADOU dans Usage Interne.


     

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  • Valérie ROUZEAU : et MERLE !


    Pendant encore quelques jours, on peut entendre ici la voix de Valérie ROUZEAU évoquer entre autres le mot "coeur"...


    Le moqueur est un merle du temps des cerises

    et le mot "coeur" un gros muscle gymnaste

    dans toutes les langues

    mes amis poètes me disent attention au mot "coeur"

    car il ne passe pas partout comme rossignol

    .

    .

    .

     

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  • BERNADOU : les PLUMES des HOMMES


    Lu dans Décharge n° 144 un dossier sur Pierre-Marie BERNADOU où il est beaucoup question de mer et d'îles...


    Mouettes : le rire des rochers.

    Vivre à leurs nids, oiseaux sauvés de nos nausées noires. Et rire enfin, rire comme jamais. De l'hargneuse volonté des vagues et du prétentieux orgueil des falaises. Rire des hommes surtout, de leurs pauvres yeux qui ne vont pas assez haut, des plumes qu'ils se donnent le temps d'un amour.

    Des plumes qu'ils nous volent. Le temps d'un poème.


    Pierre-Marie BERNADOU, Littorales, Texture, 1987.


     

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