nomade, adj. et n. : qui ne possède rien.
En langage publicitaire : qui se déplace avec tout.
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Noté cette incise dans le n° 3 de la revue internenetique de Roger LAHU, Le Pod :
J'aime bien cette notion de "lien" même si tous les liens essentiels dans la vie n'apparaissent pas comme sur une page web en bleu.
Bien sûr, cette revue vaut aussi pour d'autres motifs...
La revue La Passe publie un Hors-Série jeunesse intitulé Passe-passe, où l'on retrouve, outre Jacqueline PERSINI-PANORIAS, Jean-Claude TOUZEIL et mon petit moi-même, des textes intéressants d'Apis SAADA :
Femme tatouée n'osait plus bouger de peur que ne lui tombent plus sur le visage des étoiles perdues parmi l'immensité des ciels. Craquelée de partout, dans le lit d'une rivière elle glissa, où des arabesques de vers lui contèrent la tourmente des vies.
La Passe est animée par Philippe BLONDEAU, et Tristan FÉLIX que l'on peut entendre ici déclarer que les gens sont tristes parce qu'ils ne donnent pas assez à manger aux oiseaux de leur volière.
pis-aller, n.m. : technique de botanique consistant, en dernier recours, à agrémenter un lopin en alternant pivoines et azalées.
Le hors-série de la revue 303 sur les poètes de l'école de Rochefort permet, à partir d'écrits de René-Guy CADOU et de Max JACOB, de reconstituer le dialogue qu'ils auraient pu avoir au sujet des Surréalistes :
- Le rêve ne nous fait voir que le côté nocturne de l'homme.. [mais] il y a d'abord la clarté du jour, note CADOU.
- La Poésie est un cri, [mais] c'est un cri habillé, poursuit JACOB.
- Le quatorze juillet de la poésie c'était bien. Les surréalistes pouvaient être fiers de leurs armes. Dommage qu'ils aient transformé ça en une fête de la Fédération, qu'ils aient fait de la juste colère de tout un peuple - celui des poètes - une kermesse à bazars chinois et à loteries, conclut CADOU dans Usage Interne.
Pendant encore quelques jours, on peut entendre ici la voix de Valérie ROUZEAU évoquer entre autres le mot "coeur"...
Le moqueur est un merle du temps des cerises
et le mot "coeur" un gros muscle gymnaste
dans toutes les langues
mes amis poètes me disent attention au mot "coeur"
car il ne passe pas partout comme rossignol
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Lu dans Décharge n° 144 un dossier sur Pierre-Marie BERNADOU où il est beaucoup question de mer et d'îles...
Mouettes : le rire des rochers.
Vivre à leurs nids, oiseaux sauvés de nos nausées noires. Et rire enfin, rire comme jamais. De l'hargneuse volonté des vagues et du prétentieux orgueil des falaises. Rire des hommes surtout, de leurs pauvres yeux qui ne vont pas assez haut, des plumes qu'ils se donnent le temps d'un amour.
Des plumes qu'ils nous volent. Le temps d'un poème.
Pierre-Marie BERNADOU, Littorales, Texture, 1987.
La très chic revue 303, soutenue par la région Pays de la Loire, publie un colossal numero intitulé "Cadou, Bérimont et les poëtes de l'école de Rochefort" (avec un tréma très chic itou).
Retenons, entre autres bijoux, ce tapuscrit* de saison conservé au Musée des Beaux-Arts d'Orléans :
L'hiver
Le juste froid
Levant Décembre en son droit fil
on entend dire de fagots
De saulées
De rhums, de cannelles
on entend siffler dans le bleu
(celui-là des onglées)
ou, mieux, des solitudes)
c'est assez d'avoir un état
D'avoir un chien
D'avoir une auge
La neige occupe les confins
Son glaive en travers de la vitre
Luc BÉRIMONT, 1980.
*à qui les choix surprenants sur l'emplacement des majuscules donne un mystérieux tour d'impromptu.