Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Poésie - Page 17

  • Franck André JAMME un MATIN

    écharpe,rayures,

     

    Un matin, on laisserait sur la table une cafetière encore fumante. Pour toujours.

    Franck André JAMME, Encore une attaque silencieuse, Éditions Unes, 1999

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Jean-Pascal DUBOST au BLED

    clocher,fenêtres,volets,

     

    Dans le bled de plus en plus plein plus

    personne n'attarde plus personne ne s'attarde plus car

    seul rentrer chez soi maintenant compte y dormir

    ...

     

    Jean-Pascal DUBOST, Les nombreux, Le dé bleu, 2001

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Gérard TITUS-CARMEL et le VENT

    lierre,ombre,

     

    ...

    Et le vent me répond, qui efface tout, jusqu'au souvenir de cette comédie. Ne reste plus que ce léger frémissement de la chair tendue sur l'osier des os.

     

    Gérard TITUS-CARMEL, Ici rien n'est présent, Champ Vallon, 2002

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • André Du BOUCHET sur l'ASPHALTE

    pluie,gouttes,vitre,

     

          ... si, plus loin, je ne suis pas

    source dans l'asphalte, je ne suis pas.      et la route, telle

    qu'elle est, perdue.

     

    André Du BOUCHET, Ici en deux, Poésie - Gallimard, 1986

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Jean-Pascal DUBOST à DUBLIN

    honfleur,façades,,

     

    ...

    les nuages des personnages bavards

     

    je connais votre ville Dublin

    d'une journée le labyrinthe de votre langue

    ...

     

    Jean-Pascal DUBOST, Les nombreux, Le dé bleu, 2001

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Gérard TITUS-CARMEL CORPS et LANGUE

    trapèze,corps,

     

    une brume

     

    quand la langue s'épuise à l'orée de dire

    je n'ai plus la main

    il me fait froid aux phalanges

     

    et tous les quais d'un coup

    se sont vidés

     

          ah comme il est bien fait

    au corps de laisser ainsi se fermer

    telle blessure qui

          si longtemps

    l'a divisé

     

    Gérard TITUS-CARMEL, Ici rien n'est présent, Champ Vallon, 2022

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • L'ENFANCE chez Matthieu GOSZTOLA

    céramique,enfance,visage,

     

        L'enfance vient nous voir

    À travers nos visages

     

    Matthieu GOSZTOLA, La face de l'animal, Editions de l'Atlantique, 2011

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Les VISAGES selon Matthieu GOSZTOLA

    sculpture,visage,bronze,

     

            Les visages sont un départ

    Sur place

     

    Matthieu GOSZTOLA, La face de l'animal, Editions de l'Atlantique, 2011

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent