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Et le vent me répond, qui efface tout, jusqu'au souvenir de cette comédie. Ne reste plus que ce léger frémissement de la chair tendue sur l'osier des os.
Gérard TITUS-CARMEL, Ici rien n'est présent, Champ Vallon, 2002
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Et le vent me répond, qui efface tout, jusqu'au souvenir de cette comédie. Ne reste plus que ce léger frémissement de la chair tendue sur l'osier des os.
Gérard TITUS-CARMEL, Ici rien n'est présent, Champ Vallon, 2002
... si, plus loin, je ne suis pas
source dans l'asphalte, je ne suis pas. et la route, telle
qu'elle est, perdue.
André Du BOUCHET, Ici en deux, Poésie - Gallimard, 1986
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les nuages des personnages bavards
je connais votre ville Dublin
d'une journée le labyrinthe de votre langue
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Jean-Pascal DUBOST, Les nombreux, Le dé bleu, 2001
une brume
quand la langue s'épuise à l'orée de dire
je n'ai plus la main
il me fait froid aux phalanges
et tous les quais d'un coup
se sont vidés
ah comme il est bien fait
au corps de laisser ainsi se fermer
telle blessure qui
si longtemps
l'a divisé
Gérard TITUS-CARMEL, Ici rien n'est présent, Champ Vallon, 2022
L'enfance vient nous voir
À travers nos visages
Matthieu GOSZTOLA, La face de l'animal, Editions de l'Atlantique, 2011
Les visages sont un départ
Sur place
Matthieu GOSZTOLA, La face de l'animal, Editions de l'Atlantique, 2011
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Ma machine souligne en rouge
mon français qui n'est pas français
elle me traite de poète
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Jacques JOUET, Dos, pensée (poème), revenant, POL, 2019
Je confondrai
le sacrifice
reconstruirai
la chair avec le soleil
comme revinrent
la rose et le corail
avec l'attente de
votre armure
la pente découverte
à chaque fois
plus nue.
Esther TELERMANN, Un versant l'autre, Fammarion, 2019