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Poésie - Page 114

  • EXTRAIRE des VERS

    D'un poème d'Henri HEURTEBISE, à propos d'une activité de saison.


    "J'ai travaillé au milieu des feuilles et de l'air. J'étais parfois lumineux.
    J'ai pressé, j'ai tiré, j'ai recouvert de terre, aux prises avec la résistances des masses vertes et luisantes.
    J'ai aimé ça."


    Les poètes seraient-ils un peu bêcheurs?
    Les mauvais, oui. Les autres préfèrent élaguer.


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  • Et VLAN sur le SLAM !



    Bien apprécié d’entendre hier Jean-Pierre VERHEGGEN émettre les plus grandes réserves sur le talent poétique de nos rappeurs z’et slammeurs z’à la mode de maintenant.

    On a beau se sentir sûr de son goût, il est bon de le savoir partagé par des poètes autrement exigeants.


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  • IVRESSE de l'EGAREMENT

    Jules SUPERVIELLE écrit:

    "Il m’arrive souvent de me dire que le poète est celui qui cherche sa pensée et redoute de la trouver.
    La trouve-t-il qu’il pourrait bien cesser d’être un poète pour devenir un logicien, un prosateur, quelqu’un qui use d’abstractions pour s’exprimer."


    Au contraire, il ajoute que son outil n'est pas l'abstraction, mais l'image.
    Cette image le fait déboucher sur une autre, puis encore une autre, en chaîne, pour ne jamais tomber dans la pensée discursive.

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  • Le POETE, ULYSSE du QUOTIDIEN

    De Roger LAHU :

    « la poésie est une odyssée aléatoire
    le poète doit se transformer en pourceau
    entendre le chant – même faux –
    de toutes les sirènes
    -même folles- »



    Non, la poésie n’est pas là pour faire joli!
    Elle sert à dire le vrai, même absurde.

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  • De TOUT BOIS

    Le critique littéraire Marcel RAYMOND, pour qualifier le poème court, utilisait l'expression "délicate menuiserie".

    Un matériau naturel, et quelques outils ancestraux, pour que les éléments qui frotteraient autrement, trouvent à s'épouser sans grincement... Tout est là, en effet.

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  • VIVE LE VERS... LIBRE!

    Tristan DEREME, à l'issue d'un de ses poèmes, fait intervenir en prose un M.DECALANDRE pour mettre en avant les mérites stylistiques de son créateur.
    Outre l'équivoque du procédé - un personnage louant l'auteur à qui il doit son peu de vie -, on émettra des réserves sur son commentaire.

    Ce M.DECALANDRE en effet conclut que le vers suppose la contrainte, d'une formule définitive: "il n'est pas de poésie sans une règle, et... l'expression vers-libre est synonyme de rond-carré".

    Le siècle écoulé nous a heureusement débarassés de ces préjugés.
    S'il est vrai que la contrainte peut être un moteur de la création littéraire, il faut admettre qu'elle n'est pas exclusivement stylistique, et qu'elle peut donc se révéler d'autre façon qu'en comptant sur ses doigts, ou en consultant un dictionnaire de rimes.

    Le vers libre, comme la Liberté en elle-même pour le citoyen, ne détourne pas l'auteur de ses exigences artistiques, et n'en fait pas un libertaire sans scrupule.

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  • SUS au TEMPS!

    Tristan DEREME, sur le poète:

    « c'est un homme en rébellion contre le règne du temps, contre la brièveté de la vie -, et la gloire n'est pas autre chose que cette rébellion - si elle triomphe ».

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  • Eloge de la CONTRE-RIME

    Sur le modèle des contre-rimes, voici deux strophes extraites de Pipes, de Jean PELLERIN:

    Aux étangs morts, l'automne las
    Boit dans ses mains noircies...
    La cloche abandonne son glas
    Aux brumes épaissies

    -

    Le premier frisson du matin,
    Une cloche qui tinte.
    Le songe est mort. Le feu s'éteint.
    La lampe s'est éteinte.

    -

    Les images sont évocatrices, mais il y manque un peu de la malice de son devancier, Paul-Jean TOULET, qui avait eu l'idée de décaler l'alternance des rimes de celle des octo-syllabes avec les hexa-syllabes.
    Le chef de file des Fantaisistes ajoutait ainsi un balancement supplémentaire dans le rythme de ses quatrains, riche de... fantaisie!

    Avril, dont l'odeur nous augure
    Le renaissant plaisir,
    Tu découvres de mon désir
    La secrète figure.

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