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Littérature - Page 27

  • Christian CHARRIERE : la FORET d'ISCAMBE... OUI !

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    Impossible de remettre la main sur ce livre ! (peut-être celui à qui je l'ai prêté lira ces lignes et voudra bien me le rendre...)

    Donc, de mémoire : il est question dans ce roman d'anticipation d'une traversée à pied de la France, dévastée par quelque catastrophe, sur le tracé d'une ancienne autoroute, au cours de laquelle les deux héros voient dans les stations-services abandonnées les vestiges des cultes voués à des divinités disparues : outre la déesse protectrice Shell (avec une coquille pour attribut) et le grand dieu Total, ils croient reconnaître en BP - arborant les sinistres couleurs vert et jaune - un dieu facétieux, voire malfaisant, qu'ils désigneront bien vite sous le nom de Brûleur de Poux.

    Plus inspirés, ils auraient choisi Bayou Pollué...
    ... ou Béance Pétrolière.

     

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  • LOUISIANE, QUE VOIS-TU VENIR ?

    C'est de la Louisiane qu'ils [les Espagnols] tirent les bois propres à la construction.

    Louis-Narcisse BAUDRY Des LOZIERES,
    Voyage a la Louisiane et sur le continent de L'Amérique septentrionale, fait dans les années 1794 à 1798.

    Deux cents ans plus tard, ce bois n'est plus propre à rien...

     

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  • RÉSIDENCE avec les LOUPES


    La revue Décharge, dans son n° 145, étudie la pratique des résidences d'écrivain. Joël BASTARD y remarque :


    On loge souvent l'écrivain près d'un chantier de réhabilitation d'un site industriel, d'une restauration de château ou de prieuré, comme si l'on désirait qu'il restaure lui-même une littérature du lieu.


    Mais il n'est pas chien et confesse aussi :


    Je la regardais. Derrière elle, dans le salon, sèchait un soutien-gorge noir. J'évaluais l'ampleur de sa poitrine. Le tombé de la soie au bout de ses seins confirmait ma pesée visuelle. Durant le repas ce soir-là, je n'écoutais pas son mari me parler du futur résident.


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  • LAMARTINE VISIONNAIRE

     

    Comme le volcan [le Vésuve] était depuis quelque temps en ébullition et lançait à chaque secousse des nuages de cendre et de pierres que nous entendions rouler la nuit jusque dans le ravin de lave qui est au pied de l'ermitage, mes guides refusèrent de m'accompagner plus loin.

    LAMARTINE, Confidences, 1849.

    Rien de nouveau sous le soleil, tout n'est que cendres.

     

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  • ÉLUARD ÉCRIT son NOM : ESCLAVAGISME

    L'objectivité poétique n'existe que dans la succession, dans l'enchaînement de tous les éléments subjectifs dont le poète est, jusqu'à nouvel ordre, non le maître, mais l'esclave.

    Paul ÉLUARD, Comme deux gouttes d'eau, 1934.

    En ces questions, maître et esclave, effectivement, se ressemblent comme deux gouttes d'eau.


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  • Le CHEMIN de Grégoire LACROIX


    J'ai peu de considération

    pour ces agités

    qui voudraient nous faire croire

    qu'ils sont dynamiques.

    Je ne respecte pas les imitations

    de vitesse.


    Grégoire LACROIX, Les nouveaux euphorismes de Grégoire, Max Milo, 2009.



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  • SURRÉALISTES : RHABILLEZ-VOUS !


    Le hors-série de la revue 303 sur les poètes de l'école de Rochefort permet, à partir d'écrits de René-Guy CADOU et de Max JACOB, de reconstituer le dialogue qu'ils auraient pu avoir au sujet des Surréalistes :

    - Le rêve ne nous fait voir que le côté nocturne de l'homme.. [mais] il y a d'abord la clarté du jour, note CADOU.

    - La Poésie est un cri, [mais] c'est un cri habillé, poursuit JACOB.

    - Le quatorze juillet de la poésie c'était bien. Les surréalistes pouvaient être fiers de leurs armes. Dommage qu'ils aient transformé ça en une fête de la Fédération, qu'ils aient fait de la juste colère de tout un peuple - celui des poètes - une kermesse à bazars chinois et à loteries, conclut CADOU dans Usage Interne.


     

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  • Ramón GÓMEZ de la SERNA : SURPRIS par l'AUBE


    La nuit s'attarde longtemps dans l'usine du travailleur intellectuel... Mais l'aube vient jusque là et la confisque.

    Ramón GÓMEZ de la SERNA, L'Aube, à paraître chez André Dimanche.

     

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