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L'INSTINCT de GREGUERÍA


Jacques ANCET publie une note sur l'Aube de Ramón GÓMEZ de la SERNA et en profite pour dépeindre les contours de la greguería, notion volatile.

Le mot [greguería] a été trouvé en 1912 par Ramón pour qualifier, dit Valéry Larbaud, "ces notations d'images spontanées et d'états d'âme, puisées en plein courant psychique" ; il a l'avantage par son sens de cris confus, de clameurs, de "bavardage inarticulé", de "jacasserie", de "criaillerie" - on parle de la greguería des enfants qui sortent de l'école, de la greguería des perroquets dans la forêt, etc. - de suggérer à la fois le brouhaha des choses et les cris émis par une gorge humaine, donc de confondre le sujet et l'objet, l'intérieur et l'extérieur. Autrement dit, de donner à entendre au creuset du langage, la rumeur du monde dans la rumeur d'une âme.

 

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Commentaires

  • L'instinct grégaire, lui, n'a même pas besoin d'être nommé pour exister.

  • L'existence précède le sens.

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