Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Littérature - Page 28

  • NACHMAN de NULLE PART

     

     

    DSC04937.JPG

    Ne demande jamais ton chemin à quelqu'un qui le connaît, car tu ne pourrais plus t'égarer.

    Nachman de Breslau.

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Un GREC pour Jacques RÉDA


    Jacques RÉDA, dans le n°59/60 de la revue Théodore Balmoral, scrute la langue du haut d'un Observatoire du site oral. Un exemple :


    Gay

    L'i grec de ce mot facilite son association avec les amours de même origine.

     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Bernard BRETONNIÈRE : la POÉSIE n'EST PAS...


    Décharge n°142 ouvre ses pages à Bernard BRETONNIÈRE, chargé de répondre à la question : « qu'est-ce que n'est pas la poésie ?». Retenons entre autres :


    La poésie n'est pas un bouquet de poèmes de Prévert.

    La poésie n'est pas propre, pas sage, pas cuite, pas bien élevée.

    La poésie n'est pas une thérapie.

    La poésie n'est pas les bonnes manières;

    La poésie n'est pas sans risques.

    La poésie n'est pas claire.

    La poésie n'est pas un bagage léger.

    La poésie n'est pas plus importante que la vie.

    La poésie n'est pas de tout repos.

    La poésie n'est pas une gymnastique universitaire.

    La poésie n'est pas une pose.

    La poésie n'est pas ce que je réussis à faire chaque jour à heure fixe.


    L'exercice pousse chacun à poursuivre avec sa propre liste.

    Allons-y :


    La poésie n'est pas rien.

    La poésie n'est pas tout.

    La poésie n'est pas là pour faire joli.

    La poésie n'est pas une façon de faire joli.

    La poésie des autres n'est pas facile à pénétrer.

    La poésie qu'on écrit n'est pas facile à extraire.

    La poésie n'est pas une danse de salon.

    La poésie n'est pas un métier par chez nous.



     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 1 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Patrice DELBOURG : le PIF de la LANGUE

     

    En préface d'un recueil de Michel MERLEN, Patrice DELBOURG note :

    Peser sur le langage, c'est chercher querelle à sa généalogie, c'est faire descendre la chair dans les choses.


    Cela rappelle Claude NOUGARO, qui boxait les mots.

     

     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 1 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • UBU ne MANQUAIT pas d'"R"


    André de FOUQUIÈRES a publié Cinquante ans de panache.

    Le titre de l'opuscule, redoublé de la particule, renseigne assez sur le personnage...


    Interrogé malicieusement sur l'usage du mot « merdre » par le Père Ubu, il opposait vivement:

    1. « merde », qui selon lui appartient à l'histoire (Cambronne), et dessine une ligne droite,
    2. « merdre », qui est déplaisant, dépourvu de sens, est plus laid, et dessine un labyrinthe.


    Édifiant, cornegidouille !


     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • FLAUBERT et la BÊTISE (rediffusion de l'été)

     


    On trouve dans la correspondance de Gustave FLAUBERT une lettre dans laquelle il moque avec vigueur une dame qui rendait régulièrement visite à ses parents, proférant force inepties.

    Il avertit alors qu'il projette d'en collecter le flux pour en faire un livre recensant tous les possibles de la bêtise humaine.

    Bouvard et Pécuchet pointaient ainsi leur nez. Le petit Gustave avait dix ans.


     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Un TRAIT PERSAN

     


    Littéralement "rose et vin", l'expression persane "gol-o mol" résume ce que le monde peut offrir de plus désirable. On apprécie que ce bouquet se présente ainsi à l'oeil, avec tant de rondeurs.


     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • Nicolas BOUVIER : l'USAGE de la LANGUE (rediffusion de l'été)


    Nicolas Bouvier a bâti sa vie littéraire sur l'écume d'un ancien voyage.

    Son écriture alliait la précision et l'humilité de l'entomologiste. Et en l'écoutant, on était saisi par cette rigueur, qu'il manifestait également à l'oral. Amplifiée encore à la fin de sa vie, par la fixité de son regard.


    Il semble que ce genre de perfection - qui n'est pas l'apanage des écrivains - émane d'une réceptivité au présent, d'une indéboulonnable attention à l'instant, même quand il n'est que l'écho fatigué d'une expérience lointaine.

    Nicolas Bouvier n'a pas raconté son périple: il en a relevé les traces, demeurées présentes, au moment de sa relation.


     

    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent