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école de rochefort

  • ROCHEFORT : 1 - SURRÉALISME : 0

     

     

    Le surréalisme, dernier en date des grands mouvements, a été, dans la mine inquiétante de la connaissance poétique, beaucoup plus la découverte d'un nouveau coup de pic que la révélation d'un nouveau filon.

     

    Jean-Michel CROCHOT, cité par Jean BOUHIER in Les poètes de l'École de Rochefort, Seghers, 1983.

     

     

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  • SURRÉALISTES : RHABILLEZ-VOUS !


    Le hors-série de la revue 303 sur les poètes de l'école de Rochefort permet, à partir d'écrits de René-Guy CADOU et de Max JACOB, de reconstituer le dialogue qu'ils auraient pu avoir au sujet des Surréalistes :

    - Le rêve ne nous fait voir que le côté nocturne de l'homme.. [mais] il y a d'abord la clarté du jour, note CADOU.

    - La Poésie est un cri, [mais] c'est un cri habillé, poursuit JACOB.

    - Le quatorze juillet de la poésie c'était bien. Les surréalistes pouvaient être fiers de leurs armes. Dommage qu'ils aient transformé ça en une fête de la Fédération, qu'ils aient fait de la juste colère de tout un peuple - celui des poètes - une kermesse à bazars chinois et à loteries, conclut CADOU dans Usage Interne.


     

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  • BÉRIMONT... NEIGEUX

     

    303_108.jpg

    La très chic revue 303, soutenue par la région Pays de la Loire, publie un colossal numero intitulé "Cadou, Bérimont et les poëtes de l'école de Rochefort" (avec un tréma très chic itou).

     

    Retenons, entre autres bijoux, ce tapuscrit* de saison conservé au Musée des Beaux-Arts d'Orléans :

     

    L'hiver

    Le juste froid

    Levant Décembre en son droit fil

     

    on entend dire de fagots

    De saulées

    De rhums, de cannelles

     

    on entend siffler dans le bleu

    (celui-là des onglées)

    ou, mieux, des solitudes)

     

    c'est assez d'avoir un état

    D'avoir un chien

    D'avoir une auge

     

    La neige occupe les confins

    Son glaive en travers de la vitre

     

    Luc BÉRIMONT, 1980.

     

    *à qui les choix surprenants sur l'emplacement des majuscules donne un mystérieux tour d'impromptu.

     

     

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