Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

joël bastard

  • Joël BASTARD à GUÉ

     

    DSC05763.JPG
    Ce matin, je l'ai traversée à gué. Mes pieds blancs dans l'eau comme ceux d'un enfant. Au-dessus, le reflet de mon âge filait avec la rivière.

    Joël BASTARD, En cette phrase toujours recommencée, N4728 n°18.

     

    ▶︎ Vent du jour : Poésie ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent
  • RÉSIDENCE avec les LOUPES


    La revue Décharge, dans son n° 145, étudie la pratique des résidences d'écrivain. Joël BASTARD y remarque :


    On loge souvent l'écrivain près d'un chantier de réhabilitation d'un site industriel, d'une restauration de château ou de prieuré, comme si l'on désirait qu'il restaure lui-même une littérature du lieu.


    Mais il n'est pas chien et confesse aussi :


    Je la regardais. Derrière elle, dans le salon, sèchait un soutien-gorge noir. J'évaluais l'ampleur de sa poitrine. Le tombé de la soie au bout de ses seins confirmait ma pesée visuelle. Durant le repas ce soir-là, je n'écoutais pas son mari me parler du futur résident.


    ▶︎ Vent du jour : Littérature ▶︎ 0 vent(s) de la plaine Lien permanent