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  • Jacques RIGAUT pas RIGOLO


    Évocation bien ficelée de Jacques RIGAUT sur arteradio.com. 26 minutes de fragments de son oeuvre, croisés avec les commentaires de son biographe.


    RIGAUT se voyait en

    homme qui voyage avec un suicide à la boutonnière


    On s'aperçut le 6 novembre 1929 au matin que l'habit fait parfois le moine.

     

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  • Georges JEAN COMME DEVANT


    Dans Parcours immobiles (le Dé Bleu, 1995), Georges JEAN évoque


    L'ÉCOLE d'AUTREFOIS


    .

    .

    .

    Le maître gardait le temps

    Dans sa grosse montre rousse.


    Nos talons sur le plancher

    Faisaient un bruit de forêts ;

    Nos plumes grattaient, grattaient

    La neige de nos cahiers.


    Et parfois une autre vie

    Déroulait ses sortilèges

    Quand on tombait dans le piège

    Tendu par les poésies.


    On sait plus tard qu'adulte, le temps et l'obscurité restent à nos talons, mais que, par chance, les sortilèges aussi demeurent.

     

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  • NACHMAN de NULLE PART

     

     

    DSC04937.JPG

    Ne demande jamais ton chemin à quelqu'un qui le connaît, car tu ne pourrais plus t'égarer.

    Nachman de Breslau.

     

     

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  • Un GREC pour Jacques RÉDA


    Jacques RÉDA, dans le n°59/60 de la revue Théodore Balmoral, scrute la langue du haut d'un Observatoire du site oral. Un exemple :


    Gay

    L'i grec de ce mot facilite son association avec les amours de même origine.

     

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  • BÂTON (définition)


    bâton, n.m. : ustensile destiné à différents usages, de longueurs variables et généralement en bois. Le bâton de marche sert à randonner paisiblement, tandis qu'à l'aide d'un bâton de pluie, on marche avec précipitation.

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  • Jacques LĖBRE sous le PIED


    Réduit, désormais, à l'immensité du ciel



    Invétéré pêcheur à la ligne


    (mais tu n'y allais plus l'hiver,

    tu craignais le froid, celui qui gagne)


    la charnière entre ta vie et ta mort

    aura-t-elle grincé ?

    La morphine

    l'aura-t-elle un peu graissée ?


    Auras-tu senti quelque chose ?

    Le mordillement d'une truite ?


    .

    .

    .


    Cette simple secousse


    (elle t'aura ferré

    en dehors du courant)


    tu l'auras éprouvé tant de fois

    dans le silence des poissons

    l'auras-tu seulement reconnue ?


    L'hameçon acéré d'un dieu

    (mais nous n'y croyions pas)

    à la commissure de tes lèvres,

    auras-tu serré les dents ?


    .

    .

    .

    Jacques LĖBRE, Théodore Balmoral n° 59/60 (extraits)

     

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  • SADELER MARIN


    Le nom de Joël SADELER se rappelle à nous, puisque le 24 octobre à Ballon (Sarthe), le prix qui porte son nom sera décerné.

    L'occasion de le citer :


    Cancale


    Huîtres creuses

    Port à plat


    La mer dégonflée

    Comme un ballon crevé


    et la vie

    sur une patte

    la quille

    d'un bateauDSC04624.JPG

     

     

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  • Yves-Jacques BOUIN : ca BOUINE à BARBĖS



    Décharge n°143 présente des textes d'Yves-Jacques BOUIN, dans lesquels le poème, érigé en personnage mouvant, déambule en différents quartiers de Paris.

    Ainsi dans ces quelques lignes extraites du Poème d'en voiture à Barbès :


    ...

    A Barbès le marché c'est fini

    rogatons d'arguties que l'on foule

    du talon

    dans les plis des piétons

    si pressés

    d'aller là où Paris

    vend ses ors

    oripeaux chez Tati

    sur l'asphalte

    les tomates s'estomaquent

    et s'éclatent

    et s'en vont dans leur sang

    vent mauvais

    éventrant les plastiques

    portés pâles

    débâcles et caniveaux

    où s'écoule

    dans les eaux l'oeuvre peint

    de Barcello

    ...


     

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