Dans Parcours immobiles (le Dé Bleu, 1995), Georges JEAN évoque
L'ÉCOLE d'AUTREFOIS
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Le maître gardait le temps
Dans sa grosse montre rousse.
Nos talons sur le plancher
Faisaient un bruit de forêts ;
Nos plumes grattaient, grattaient
La neige de nos cahiers.
Et parfois une autre vie
Déroulait ses sortilèges
Quand on tombait dans le piège
Tendu par les poésies.
On sait plus tard qu'adulte, le temps et l'obscurité restent à nos talons, mais que, par chance, les sortilèges aussi demeurent.