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georges jean

  • Georges JEAN COMME DEVANT


    Dans Parcours immobiles (le Dé Bleu, 1995), Georges JEAN évoque


    L'ÉCOLE d'AUTREFOIS


    .

    .

    .

    Le maître gardait le temps

    Dans sa grosse montre rousse.


    Nos talons sur le plancher

    Faisaient un bruit de forêts ;

    Nos plumes grattaient, grattaient

    La neige de nos cahiers.


    Et parfois une autre vie

    Déroulait ses sortilèges

    Quand on tombait dans le piège

    Tendu par les poésies.


    On sait plus tard qu'adulte, le temps et l'obscurité restent à nos talons, mais que, par chance, les sortilèges aussi demeurent.

     

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  • AUBES

    Les intuitions des poètes concordent parfois.


    Ainsi, de Marcel PELTIER,  le court

    aube

    les choses se nomment

    renvoit au dernier distique d'un poème de Georges JEAN

    Et le jour ouvre nos lèvres

    Et les mots entrent dans les choses.


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